dimanche 17 novembre 2013

Guère épais... (Battlefield 4, PC)

Le quatrième épisode de la saga vient de débarquer sur les rayons des crémeries, boulangeries, supermarchés, boucheries. Même ma coiffeuse en parle. Le jeu comporte deux modes, voilà donc nos deux avis.




 
 
 
 
Bf4 environnements dynamiques
Bon ok c'est quand même joli hein!
Niels : A une semaine d’intervalle sortent les frères ennemis: Battlefield 4 (Electronic Arts) et Call of Duty : Ghost (Activision). Tous deux soutenus par une volonté de se distinguer en innovant mais si semblables dans leur redondances. A chacun sa polémique également! Bousculades violentes à la Paris Games Week autour de CoD et qualité déplorable du service Origin, nécessaire pour jouer à BF4. Lors de la dernière mise à jour de celui-ci, la langue française a purement et simplement été supprimée pour la Suisse, trahissant ainsi une nouvelle fois un manque de considération pour le marché helvétique et ses complexités. Peu rentable ? Le grand gourou « économie » a encore frappé. Si Lionel s’est focalisé sur le multijoueur, je me suis jeté dans la campagne solo. Indéniablement c’est très beau, ça reste agréable à jouer et le scénario comporte sa part de scènes d’action épiques. Mais le tout se termine en 5 heures et…pfff. Vous cherchez du nouveau ? Lorgnez plutôt du côté de The wolf among us ou Papers please.

Ce soir dans Top Chef,
retrouvez les meilleures scènes d'accidents de fours
Collection swag 2013 "militaires à l'esprit torturé"
Lionel : La force de BF a toujours résidé dans la multiplicité des gameplays permise par le pilotage de nombreux véhicules. Conduire un même type d’engin permet de gagner de l’expérience et donc de nouveaux accessoires. De même pour les différentes classes et armes du jeu. On joue, on gagne de l’expérience et des grades pour se la péter durant les soirées de l’ambassadeur. Mais si vous avez déjà joué à Battlefield 3, vous savez déjà tout ça ! Le joueur n’est pas bousculé une seconde s’il a connu le précédant opus. Autant la différence globale de BF2 à BF3 était grande, autant nous touchons là au ridicule.

Il y a quand même de nouveaux véhicules et cartes mais c’est bien le minimum. Un mode commandeur fait aussi son apparition, permettant, comme son nom l’indique, de commander les joueurs. Ah non ! On me signale dans le mégaphone que ce dernier n’a rien de nouveau, car déjà présent dans Battlefield 2142, pour n’en cité qu’un.

Ce n’est pas le jeu de l’année, mais il faut quand même avouer qu’il est bon. Normal puisque BF3 l’est ! Quand on mange des pâtes tous les jours, ce n’est pas en ajoutant du parmesan que l’on réinvente la cuisine italienne.


Bobby, je suis là, en bas, regarde, ici!
Note: 6 champs de bataille sur 10 

CONCOURS: un exemplaire du jeu sur xbox 360 et un sur PS3 à gagner! Pour cela envoyez un mail à vivrelejeu@gmail.com jusqu'au samedi 23 novembre minuit, avec vos noms et adresses postales. On tirera au sort les heureux fragers en devenir!

mardi 29 octobre 2013

Batman Arkham Origins (PC)

Ah Batman ! Mon super-héro préféré, toute ma jeunesse. Il est de retour pour un troisième épisode, préquel de ses nouvelles aventures vidéoludique et il est toujours aussi classe en cuir moulant !

Les décors intérieurs sont aussi bien beau !
Les décors intérieurs sont aussi bien beau !
J'avais acheté le premier épisode Arkham Asylum en solde sur Steam, puis mis de coté car pas assez de temps. Pourtant tout le monde me disait qu'il était top. Et un jour, lors d'un instant de lucidité, j'ai démarré la bête. Après quelques minutes, je sentais déjà le jeu m'agripper et me mettre des petites claques dans la face ! Tout les ingrédient d'un hit étaient réunis: l'univers Batman avec ces ennemis plein de paradoxes, le scénario, les combats formidables, la progression parfaitement maitrisée, ce jeu m'a accroché et ne m'a pas lâché jusqu'à que je le termine. Après une expérience pareille, autant dire que quand Arkham City, la suite, fut annoncé, j'étais à la fois heureux et anxieux. C'est n'est pas possible d'amélioré une expérience vidéoludique comme celle-ci. On ne pouvait pas faire un Batman encore meilleur !!?! non ?

Et si ! Arkham City m'a mit un grand coup de tête et plusieurs fois. Il est mieux que Asylum, plus grand, plus intéressant, plus tout !!!! Le gros plus, fut surtout l'ajout de la ville d'Arkham, permettant d'introduire une sorte de mécanique à la Assassin's Creed avec les missions principales, secondaires et encore plein d'autres choses pour faire mumuse en libre accès. Cassant ainsi les murs des corridors de l'asile et permettant de s'envoler libre tel la chauve-souris à la recherche d'une armure en cuir et d'une moustache.  

Assassin après Batman
Voilà tout est dit !
Mais en s'en fout des premiers. Quid d'Arkham Origins ? Même angoisse, même impatience et au final ... même bonheur mais sans plus ! L'histoire se déroule donc avant les précédents épisodes. Batman n'est encore qu'une rumeur dans Gotham et ses pires ennemis ne sont pas tous encore connus. C'est la veille de Noël, tout est fermé car une tempête de neige approche et la nuit va être longue pour Batou. En effet, Black Mask a recruté les meilleurs tueur de la ville afin de faire la peau à notre homme chauve-souris. Voilà pour le scénario de base qui évolue non-linéairement et contient toute la superbe de l'univers Batman, accompagné d'une mise en scène toujours au top. Rien a redire de ce côté-ci.

Pour le reste, que-ce qu'il a dans le ventre ce nouveau Batman ? Graphiquement, l'Unreal Engine est toujours aussi efficace. Tout à fond, ça déboulonne du radeau en mousse. Du côté gameplay, pas vraiment d'évolution, voir pas du tout ! La progression est peut être un peu mieux maitrisée via des défis progressifs à accomplir (à l'envie) durant le jeu, mais les combats restent les mêmes. On n'est pas perdu, combo, contre, raclée, élimination au sol, utilisation des gadgets, phase "prédateur", etc. Pas de nouveauté, mais c'est hyper efficace et toujours aussi jouissif. On a beau presser les même boutons, les mouvements de Batou sont très variés. Sans parler des combats contre les boss qui, quant à eux, apportent leurs doses épiques.

Parfois, on peut faire des battles de Breakdance ! Non je déconne je vais me propulser pour lui envoyer mes deux bottes en pleine face.
Parfois, on peut faire des battles de Breakdance !
Non je déconne je vais me propulser pour lui envoyer
mes deux bottes en pleine face.

Par contre, le gros "Arf c'est dommage !" du jeu c'est que Arkham city = Gotham city. En effet, la carte est le même que dans l'épisode précédant (En éliminant/ajoutant certains intérieurs). Certes, il y a les décos de Noël et la neige en plus et l'état de siège en moins mais c'est plus un skin qu'autre chose.

Conclusion c'est un Batman 2.5 et non pas un 3. Ok pour cette fois-ci les frères Warner, mais attention à ne pas nous faire un 2.6 pour le prochain! En attendant même un Batman 2.5, c'est la fête du slip en cuir!

9 gogogadget aux battrucs 10

Lionel

vendredi 4 octobre 2013

Panem et circenses (Total War: Rome II, PC)


Un nouveau Total War, c'est angoissant comme la sortie d'un nouveau Star Wars ! On a envie de voir la suite, mais si c'est gaché, on a envie de faire des Kamé Hamé Ha aux malheureux qui ont osé toucher à la license. Prends garde Jeffrey Jacob A.!



Une armée étrusque fonce sur Néapolis! Je ne leur en veux pas, ils ont leur casus belli, mais je ne peux pas me permettre la capture de cette ville, cela me ferait perdre ma production d’huile d’olive et, de facto, mes accords commerciaux avec Athènes et Carthage ! Petit temps de réflexion et j'établi mon modus operandi. Je vais leur tendre une embuscade dans les bois en amont de la cité, mes forces à disposition dans Rome sont bien supérieures et a même pas un jour de marche, je vais les envoyer ad patres !
L'ennemi tombe dans le piège, une simple forêt me sépare du déploiement adverse. J'envoie mon général comme appât, accompagné de mes vélites, en face de leur ligne d'attaque et je dissimule mon infanterie dans les bois afin de les surprendre sur les flancs. La bataille peut commencer, alea jacta est !
Plan parfait à un petit détail près, mes Hastati planqués dans leur forêt ne sont pas les rois de la discrétion et se sont fait repérer à la lisière, à parfaite distance de leurs lanceurs de javelot. Mon général et mes troupes restantes sont trop loin pour porter secours, mes forces sont divisées ! Mon infanterie se fait démolir, quant à mon général et ses soudards, la fuite reste leur seul salut. Au passage, ils pourront faire un détour par Rome afin de faire leur mea culpa au Sénat et leur expliquer pourquoi ils n’auront plus d’huile d’olive avec leurs salades. Errare humanum est!

Des événements aléatoires apparaissent
permettant de pimenter la campagne

Voilà le retour de la série Total War de Creative Assembly, après Shogun 2 qui faisait suite , d’un point de vue contextuel, au tout premier opus de la série, voici Rome 2. Ce dernier né, lui, fait suite à Rome Total War, toujours contextuellement parlant. Et là je ne mentionne pas Medieval Total War 1 et 2 qui sont intercalés entre les épisodes précités. C’est clair n’est-ce pas?

Le gameplay des Total War à l’avantage de combiner d’un côté la stratégie sur une carte de l’Europe servant a gérer ses armées, ses agents et ses villes en mode tour par tour. Et de l’autre, la tactique lors des combats, sur un champ de bataille en temps réel. Les villes rapportent de la nourriture, des ressources spéciales (vin, huile d’olive, etc.) et de l’argent. La nourriture est utile pour s’agrandir et garder la population heureuse, les ressources spéciales apportent divers bonus et/ou de l’argent via le commerce et enfin l’argent permet de s’acheter des troupes ou des bâtiments.

C'est donc une mécanique similaire à un Civilization et pour pousser la ressemblance encore plus loin, il y a aussi la recherche qui permet de débloquer des nouvelles troupes et de nouveaux bâtiments, la diplomatie qui permet de faire des accords commerciaux, déclarer la guerre ou discuter du beau temps.
La vue cinématique qui permet de se sentir comme un soldat.
Ça sent le cheval et la peur!





Total War : Rome 2 n’est donc pas une révolution mais une évolution, pas de grosses prises de risques, mais la puissance originelle de la licence reste présente, procurant des heures de jeux aux fans de stratégies. Si vous avez aimé les précédants Total War sans vous en lasser, vous allez aimer celui-là.

Il y a tout de même du nouveau. Pour commencer, le moteur graphique remit à neuf, avec la capacité d’afficher plusieurs milliers d’unités à la fois. La carte de campagne est mignonne avec pas mal de petits détails et la carte de bataille, de son côté, est à la fois belle et moche. C’est difficile à expliquer, il y a une sorte de filtre couleur qui donne un effet cru aux choses mais le niveau de détail est impressionnant, la végétation, les bâtiments, et cetera.

Au début de campagne, après avoir choisi sa faction, il faut choisir une famille. Ceci a un impact sur la politique, car les généraux que l’on dirige font, généralement, partie d’une grande famille et sont donc également des ennemis politiques. L’idée est vraiment sympa, mais pas très bien exploitée car au final, cela a peu d’effet sur la campagne. Dorénavant, les généraux, les agents et même les armées montent en compétence, gagnant de l’expérience suivant les actions entreprises. Ceci permet de spécialiser ses troupes, une très bonne idée.
Voilà l'IA en flagrant délit de stupidité, 60 minutes de ma vie perdues

Par contre, certains aspects du jeu ont régressés et notamment l’IA. Parfois brillante, parfois tellement stupide. Voici une anecdote pour illustrer mes propos: l’ennemi me tombe dessus en force dans une petite ville protégée par une simple garnison. Je réfléchis déjà à la manière dont je vais la reconquérir durant les tours suivants. Heureusement pour mon cerveau fatigué,pas besoin de me prendre la tête trop longtemps, l’IA est là pour couper court à ma réflexion. Arrivée aux portes de la cité, l’armée s’entasse et ne bouge plus ! Même en accéléré 60 minutes à attendre c’est long, l’ennemi ne bouge pas, time out, victoire! Globalement l’IA est respectable mais ce genre de situation peut arriver et gâche un peu le plaisir de jeu.
Certaines batailles sont plus simples que d'autres

Les batailles maritimes sont également présentes dans cet épisode, mais elles sont toutefois moins tactiques que dans un Medieval 2 ou Shogun 2. En effet, il n’y a plus de notion de voile et donc de gestion du vent. Certes, c’est le décorum qui veut ça, mais tout un pan de l’intérêt des batailles navales tombe.

Il y a encore quelques défauts sur lesquels je ne me suis pas étendu, comme les temps de chargement ou le temps entre les tours, mais cela ne gâche pas le plaisir de jeu. Pour conclure, cet épisode ne trahit pas les précédents, il très bon, même avec une IA parfois à la ramasse et une patte graphique bizarre. Je donnerai donc un seul conseil "Tempora mori tempora mundis recorda !"

Note: 8 catapultes sur 10
Lionel

« La paix… l’intervalle entre-deux-guerres ! » (Jean Giraudoux) (Europa Universalis IV, PC)


Le club des 5 bouillave le monde.

Dans un jeu “bac à sable”, ce qui est chouette, c'est qu'on doit/peut se fixer des objectifs soi-même. Quand en plus, il s'agit d'un jeu dit de « grande stratégie », alors c'est le panard géant.

 

Europa Universlais IV (EUIV pour les intimes) offre la possibilité de prendre en main la destinée d'une nation n'importe où sur le globe de 1444 à 1820. Il faut souligner qu'il est également possible de commencer à n'importe quelle date durant cette période avec la “vraie” histoire mise à jour. Par exemple si vous souhaitez faire triompher la Sublime Porte (les Ottomans) le 12 septembre 1683 lors du siège de Vienne, c'est possible. Autant dire que les possibilités de « re-jouabilité » sont assez phénoménales !

 

 

Dis Papa, c'est loin l'Amérique?

Aimant l'histoire (du monde et de mon pays, la Suisse) et les uchronies, je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si les Suisses avaient gagné la bataille de Marignan en 1515 contre François 1er. Je me suis toujours imaginé que les Suisses auraient sans doute conquis Milan puis Gênes et auraient peut-être fondé un empire colonial.

En me lançant dans une partie de test d'Europa Universalis IV, c'est donc l'ambitieux objectif que je me suis fixé : en 1820 (à la fin imposée du jeu) les États-Unis parleront Schwiizerdütsch, Kopferdami!

Superbe et passionnante ambition, mais ô combien complexe à réaliser, à l'image du jeu, en fait. Considérant le gargantuesque panel de possibilités qu'offre EUIV, il faut très vite se fixer des objectifs à court terme, comme par exemple développer une armée sans pour autant mettre ses comptes en péril. Pour ce faire, le commerce est l'une des clés ; un système complexe mais performant permet d'orienter son influence commerciale dans les grands centres commerciaux d'Europe (Venise, Gênes, Séville, etc.). Il est également de bon ton de former des alliances diplomatiques avec les puissants voisins qui nous entourent. En effet, dans EUIV, sauf si on est une grande nation (et encore), il est extrêmement difficile de gagner des guerres si on a la moitié du monde à dos. Il s'agit ensuite d'obtenir un casus belli avec la nation qu'on souhaite soumettre. 

 

Si vis pacem, para bellum

Et c'est parti, les montagnards suisses
aux bras noueux vont tenter de conquérir
le monde. Oui, comme tous les soirs Minus.

Preuve par l'exemple: je joue la Suisse, j’envoie mes marchands à Venise et à Francfort, je recrute une douzaine de milliers d'hommes et surtout je deviens copain avec les gros bras autour de moi (la France et Venise) mais malheureusement pas avec l'Autriche. J'ai beau laisser mon ambassadeur leur faire des bisous pendant des mois, rien n'y fait. Sans doute un antagonisme historique étant donné le nombre de fois ou la Suisse a « tapé du Habsbourg ». Possédant un casus belli historique, cadeau du début de partie, qui me permet de revendiquer l'état de Vaud et le Valais à la Savoie, j'ai de plus choisi comme mission de conquérir le pays du papet. Il va être temps de passer à l'action.

War, war never changes

C'est donc avec l’appui de mes alliés que je déclare la guerre à la Savoie. Mes formidables hallebardiers bernois assiègent les représentants savoyards à Lausanne pendant que mes fiers Waldstätten entrent en Valais accompagnés par un régiment de Venise venu en soutien. La France assiège Nice, tout se passe pour le mieux... sauf que l'attaque du Valais tourne à la déroute ! En effet, attaquer dans une zone de montagne en pleine hiver relève du suicide, les irréductibles Valescos mettent facilement en déroute mon offensive. Pire ! Milan, qui a rejoint la guerre du côté de la Savoie, occupe Coire.

Au final, grâce au soutien de la Grande Nation, qui occupe presque toute la Savoie, je parviens in extremis à remporter cette guerre et à annexer le pays de Vaud et le Valais. Mes finances sont exsangues, des paysans zurichois lassés des lourdes taxes de guerre que je leur ai imposées se révoltent par milliers et les “petits” pays du nord de l'Italie et du sud de l'Allemagne forment une coalition défensive contre moi. L’Amérique est encore loin.
 
Et ça ce sont uniquement les 15 premières années de jeu. Elles s’écoulent suivant cinq vitesses à choix pouvant être interrompues par une pause active qui permet quand même de donner des ordres et de prendre des décisions. 

Il est fier mon navire, il est beau mon bateau,
c'est un fameux trois mats fin comme oiseau.

 

- Je crois que j’vais conclure. - Oublie que t’as aucune chance, fonce. Sur un malentendu ça peut marcher.

Ce jeu offre donc des possibilités assez affolantes. C'est une magnifique évolution de la série qui sort purgée de bugs majeurs, avec une très belle mise à jour graphique et une simplification de prise en main (mais pas du gameplay, un véritable tour de force).

Je pourrais disserter sur ce jeu pendant encore trente mille lignes, vous parler de la colonisation, des idées nationales, des formes de gouvernements, de la religion, de la culture, de la recherche, de l'exploration, de l'influence papale, des croisades, des vassaux, des annexions diplomatiques, des révoltes des colonies, des révolutions, de l'inflation, de la stabilité nationale, de la construction de bâtiments dans les provinces, du réalisme historique qui rend le jeu horriblement difficile pour un pays hors d'Europe quand les conquistadores se pointent, de l'attrition des troupes en montagne ou dans les déserts, de l'intelligence artificielle qui monte très logiquement des coalisions contre le joueur pour réduire sa montée en puissance et offrir du challenge tout le long de la partie, de la possibilité de TOUT moder et particulièrement du multijoueur de dingue... mais cet écrit est déjà bien assez long et surtout, je dois retourner y jouer! Pour moi, c'est un must have.

Et pour la petite histoire, à la fin de ma partie, les Amériques parlent maintenant Schwiizerdütsch!
Tadaaaaa...
En Gott verträue mer!

 
Note: 9.5 de piété
Yves

Gameplay Terrible A Vendre (Rayman Legends, WiiU et PS3)

Rayman Legends a fait couler beaucoup d’encre avant même sa mise en vente. D’abord exclusivité pour la sortie de la WiiU, puis retardé à de nombreuses reprises avant d’être portés sur  tous les autres supports possible. Cette très longue attente en valait-elle la peine ? 










Depuis la semaine dernière, dans le monde des joueurs – et celui des autres aussi – le nom de GTA V est sur toutes les bouches. Il est clair que ce dernier offre des possibilités innombrables, ce qui lui confère l’une des qualités primordiales d’un jeu vidéo: le choix et sa liberté d’action. Pourtant, nous ne devrions pas oublier ce qui fait l’essence même de ce média, à savoir le plaisir de jouer, le « fun », l’éclate entre amis. C’est exactement ce à quoi nous avons affaire avec ce Rayman

Les excellents niveaux musicaux demandent de sauter
en rythme sur des airs classiques du rock réarrangés.
Allez, ne tournons pas autour du pot: c’est un chef-d’oeuvre. Un vrai jeu de platesformes comme on les aime, amusant, varié et avec une difficulté bien dosée. Dès les premiers contacts, la patte graphique soignée séduit et les musiques, tour à tour envoûtantes et décalées, finissent de compléter un tableau que l’on est à deux doigts de qualifier d’art ! On peut compter sur un gameplay facile à prendre en main mais petit à petit très nerveux et exigeant, ainsi qu’une grande variété de niveaux originaux faisant appel à différents réflexes et compétences. 

Le mode Kung-foot délirant a de quoi occuper les soirées entre potes.
Pour profiter pleinement du potentiel de ce jeu, nous vous recommandons fortement la version WiiU. La polémique, suscitée par l’annonce, en février, de l’annulation de l’exclusivité dédiée à la console de Nintendo avait fait beaucoup de vagues et Ubisoft s’est ainsi mis à dos beaucoup de joueurs qui se sont sentis trompés. Toutefois, il faut reconnaître que le studio français parvient à saisir tout le potentiel du gameplay asymétrique propre à l’utilisation du GamePad de la WiiU. Peut-être même mieux que Nintendo, eux-mêmes, un comble ! Nous avons également testé la version Playstation3 mais les interactions, bien pensées, avec le pavé tactile du GamePad sont alors simplement remplacées par un unique bouton à appuyer lorsque c’est nécessaire. Vous vous demandiez peut-être pourquoi vous aviez acheté une WiiU? Vous avez la réponse, la « légende » est arrivée. Nous on retourne y jouer, on a encore de nombreux défis à relever ! 

Note: 10 grosses baffes
Lionel & Niels


dimanche 29 septembre 2013

Un casque pro pour les moins pro (Ear Force PX22, Turtle Beach)

Wouaaaah c'est écrit MLG dessus! Ça y est j'uis comme les vrais, les poulpes, les robots coréens qui cliquent plus vite qu'ils ne respirent. A moi le top score, la gloire et les chips! ... Un geek ne carbure pas à la coke, voyons!










Maintenant, si on redescend un peu du délire de grandeur, parlons un peu de la réalité. Celle du joueur qui souhaite profiter pleinement du son de ses jeux, qui ne veut pas déranger le bébé qui dort ou la copine qui regarde Grey's Anatomy. Parlons du joueur que vous connaissez tous, que vous êtes probablement! Restons à un niveau "amateur" et voyons pourquoi ce casque est pas mal du tout.

Quand on joue avec un casque, il y a des trucs qui énervent. Le câble qui est trop court et on se retrouve, plié en deux, la tête sur le clavier. Les écouteurs qui serrent trop ou qui écrasent les branches des lunettes derrières les oreilles (mais aieuuh!). Les problèmes de configuration entre le jeu, les bruits de l'ordinateur et ceux du programme de discussion. Combien d'entre nous peuvent se vanter de n'avoir jamais fait des sauts de malade sur leur chaise en entendant cette voix hurler: "LA BASE VIRALE VPS A ÉTÉ MISE A JOUR". Ou encore la fameuse question: "Et là tu m'entends? Tu m'entends? allô? et là?"?
Tous ces problèmes, ils les ont aussi les Pro Gamers? Je me demande. En tout cas, Turtle Beach y réfléchit pour eux. Ici, le câble est bien assez long, des fois presque trop et on est obligé de se l'enrouler autour du bras pour ne pas rouler dessus avec sa chaise. Les écouteurs sont grands et confortables, comme le serre-tête. Mais surtout le son est très bon et le casque isole bien des bruits extérieurs. "Comment? Le bébé pleure? Ah, mais non, j'ai rien entendu. Oui, comme quand tu m'as demandé de descendre les poubelles".

Là tu m'entends, là tu m'entends plus.
Là j'entends Skrillex, là j'entends
les insultes des autres joueurs.
Le Ear Force PX22 (on dirait le nom d'une planète dans Stargate), bénéficie d'un module de réglages à mi-chemin entre vos oreilles et l'ordinateur. Il permet de régler différentes sources de volumes, de couper votre micro ou de l'amplifier, on a alors moins l'impression de parler dans un bocal. Tout cela est fort pratique, comme le micro qui est complètement articulé. Astucieux pour les gens qui ont la bouche sous le menton, par exemple.



Quand on sait que le PX22 fonctionne facilement avec tout ou presque, Xbox 360, PS3, ordinateur, natel, accordéon, armoire normande, trayeuse automatique et qu'il coute moins de 100 CHF, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus.
Encore deux petits détails: pensez à faire un tour sur le site du constructeur, pour le mode d'emploi plus complet. Et surtout, pensez à renforcez votre estime de soi avant si vous décidez d'utiliser ce casque sur votre natel dans la rue...
Paprika pour les chips, svp.

Niels


lundi 23 septembre 2013

Grosses bastons chez Activision (Deadpool, Xbox 360 + Tortues ninja: Depuis les ombres, Xbox 360 Arcade)

Ne trouvez-vous pas que l'automne est arrivé très vite? C'est fou ça, j'étais en tongues et d'un coup, chaussettes et grosses chaussures. Pire encore: mettre un pull! L'angoisse. Sinon, nous allons parler de Deadpool et un peu de tortues mutantes, ce qui est bien plus intéressant que cette intro.









Toujours sympa les amis qui passent rendre visite.
Tout d'abord: "La leçon Marvel du jour"! Si Deadpool n'est pas parmi les personnage les plus connu de l'usine à super-héros Marvel, il possède un gros capital sympathie chez les lecteurs. En résumé, il a été volontaire pour subir des expériences dans le même projet "Arme X" que Wolverine. Il possède donc aussi un facteur de guérison extrêmement efficace, mais a été gravement défiguré avant que celui-ci ne devienne opérationnel. Wade Wilson, qu'il s'appelle le gaillard, pète littéralement un câble et commence à entendre des voix. Ce qui fait de Deadpool le candidat idéal pour une adaptation en jeu vidéo, au-delà de sa régénération automatique, qui colle tout bien avec la mode actuelle, c'est qu'il est le seul personnage Marvel à savoir qu'il est dans une bande dessinée! Notre ami masqué décide donc qu'il est grand temps pour lui d'augmenter sa visibilité en ayant son propre jeu vidéo.

Aaah, les grands enfants...



On ne fait pas dans la dentelle!
Dans les comics, Deadpool plait parce qu'il ne se prend pas au sérieux, il est vulgaire, toujours dans la démesure et interpelle régulièrement le lecteur. Il a l'habitude de briser ce fameux quatrième mur et ne se prive pas de le faire dans le jeu également. Si vous ne faites rien pendant un moment sur l'écran titre, Deadpool se lèvera de son fauteuil et viendra frapper sur votre écran pour voir si vous êtes toujours là. Nous nous retrouvons ensuite avec un beat'em all tout ce qu'il y a de plus classique, violent, plutôt moche et moins dynamique que les cadors du genre. Mais suffisamment tout de même, pour qu'on prenne plaisir à découper en rondelle les vagues d'ennemis. On retiendra surtout l'humour omniprésent, Deadpool commentant la réalisation de son jeu en critiquant l'industrie actuelle et les sommes faramineuses investies ou les mécaniques trop faciles auxquelles nous sommes habitués. 
Alors si vous cherchez le beat'em all du siècle passez votre chemin, mais si vous pensez que le jeu vidéo se prends souvent trop au sérieux, vos zygomatiques pourraient vous remercier en suivant les aventures du mutant masqué. Les rencontres avec d'autres personnages Marvel finiront de convaincre les amateurs de comics!

Note: 6,5 Cable

Et puisqu'il est question de best'em all chez Activision, je place quelques mots sur le Teenage Mutant Ninja Turtles: Depuis les ombres sorti exclusivement en ligne. Je le surveillais du coin de l'oeil depuis quelque temps et je me suis dit que vu le prix, je pouvais me laisser tenter. J'étais à la recherche de quelque chose pouvant s'approcher du fabuleux Teenage Mutant Ninja Turtles IV : Turtles In Time et son mode coop incroyable. Je pense que je n'étais pas le seul dans ce cas, car l'influence est discrète mais perceptible. On peut donc sentir une volonté des développeurs de revenir vers ce type de gameplay efficace et facile à maîtriser. Malheureusement, c'est leeeent, les combats sont tout mous. Au fil des heures de jeux, je comprends que cette lenteur est là pour permettre de placer les combos et effectivement une fois qu'on les maîtrise, les affrontements prennent une autre tournure et bénéficie d'une modélisation très stylée. A plusieurs, le plaisir est plus évident, notamment grâce aux enchaînements à effectuer en collaboration. On va dire que le prix bas (moins de 20 CHF) lui permet d'être tout à fait acceptable.

C'est souvent assez confus... et on ne peut pas inverser
l'axe Y de la caméra!! En 2013?!?


Note: 5 Cowabungas

Niels