mercredi 27 février 2013

Le téléphone pleure (Devil May Cry, PS3)


"Salut c'est Dante. Souviens toi, on s'était vu à la GamesCom 2012 et tu ne m'as jamais rappelé. Pourtant on s'était bien amusé, non?"

C'est vrai, ce DMC: Devil May Cry m'avait fait une très bonne impression lors de sa présentation à la GamesCom et depuis... j'avoue qu'il m'était complétement sorti de la tête. Le voir débarquer fut donc une excellente surprise. Il est l'heure de voir si cette aventure d'un jour à Cologne peut devenir une histoire à plus long terme.


  
Une fois n'est pas coutume, commençons par la musique: Merci, un grand MERCI! Enfin du metal dans un jeu vidéo! Je n'avais plus ressenti cette puissance depuis Prince of Persia 2 - L'âme du guerrier dans lequel le "I stand alone" de Godsmack venait souligner les apparitions du monstrueux Dahaka. Ici, la bande originale est signée par le groupe norvégien Combichrist qui a su apporter une force et un dynamisme aux scènes d'actions.

Une patte graphique et un style très particulier, mes yeux aiment!
Ce reboot de la saga Devil May Cry avait fait couler beaucoup d'encre avant même sa sortie mais ce beat'em all impose, au final, un univers visuel séduisant. On y incarne le jeune Dante, tête à claques de son état, qui va se découvrir un destin lié au monde des anges et des démons. 
Rarement l'expression "défaire ses ennemis" n'aura autant pris son sens puisque nous aurons tout loisir de hacher menu le bestiaire démoniaque à l'aide d'épée, faux, hache, etc. La prise en main se fait rapidement et les combos sont plutôt faciles à enchainer. La jouabilité souffre un peu de phases de sauts poussifs et de changements de cibles intempestifs en plein combat mais le tout reste très fluide. Une mention spéciale à la justification du double saut: le menu explique que Dante fait apparaître une plateforme démoniaque (sic) pour se propulser plus haut... auto-dérision à peine masquée.

Oui, Dante est un poseur. Plus les combos sont impressionnants, plus ils rapportent de points.
On peut sentir quelques inspirations de Matrix ou Constantine dans le scénario qui se laisse suivre avec plaisir et c'est définitivement l'ambiance glauque, crade, voir vulgaire de ce titre qui en fait sa force. Bien sûr, Dante énerve, avec ses petits airs minauds mais quel plaisir de le détester! Cela ne fait que renforcer son caractère et représente la pièce centrale de cette toile colorée.

Je vais donc rappeler, ce Mr. Dante, lui dire que je regrette cette période de silence et que je ne le quitterai plus jamais.... "Allô? Lara Croft?... Ah oui ,je me souviens de vous..."

Note: 9 prince des ténèbres sur 10




mercredi 13 février 2013

À Buchs Chez ABC

ABC Software, l’un des plus gros distributeurs suisse, nous a convié à Buchs, en campagne st-galloise, pour découvrir les sorties du premier trimestre 2013. Nous avons pu mettre nos petits doigts dodus sur des versions quasiment définitives de jeux Capcom et Electronic Arts. Voici nos premières réactions, à chaud, dans le train du retour.


Figurez-vous qu'il faut trois heures et demie pour aller à Buchs, ce qui nous a laissé bien assez de temps pour débattre de nos impressions respectives. Sim City nous aura sans doute le plus enthousiasmé. Le bestiau s'est prêté à notre inexpérience avec une grande souplesse. Son interface étonnement épurée est extrêmement bien pensée. Niels résumera brillement la situation ainsi: "C'est un peu comme vivre dans un tableau Excel". En effet, des filtres, permettantd’afficher toutes sortes d’informations utiles à un bon maire en herbe, peuvent être affichés à tout moment. Pour ne rien gâcher, le jeu est agréablement emballé par des graphismes chatoyants et soutenus par une musique relaxante.



Un des niveau testé présentait un adversaire de taille...


Au chapitre des bonnes nouvelles, se trouve Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 3 (santé!). Le manga fétiche des adolescents se fait plus impressionnant que jamais dans cette adaptation vidéoludique. Cyber Connect, studio à l'origine de la série, maitrise toujours avec autant de brio le cell shading (technique d'application en 3D d'un rendu de bande dessinée). Le jeu en est presque plus impressionnant que son modèle. Les fans seront ravis d’utiliser plus de 70 personnages pour s'affronter en ligne ou canapé.

Si le jeu de combat, inspiré des héros DC Comics, Injustice et le virage action de Dead Space 3 nous ont parus intéressants, on ne peut pas en dire autant de Lost Planet 3 qui se perd dans un cocktail sans saveur de cinématique interactives un peu molles et de gameplay brouillon déjà trop vu. Sachant qu'il est le seul présenté sans date de sortie, le temps restant sera peut être utilisé à
bonne escient pour une transformation.

Le look des personnages est définitivement et complètement classe!

A notre arrivée en gare de Neuchatel, le bilan était plutôt positif. Sim City à lui seul suffit à compenser ce périlleux voyage dans les contrées lointaines de notre Suisse orientale. Nous étions tout sourire à l'idée de le retrouver début mars pour une critique dans les règles.

mardi 12 février 2013

Là tu m'vois, là tu m'vois plus, là tu m'vois un ptit peu, là tu m'vois plus (Hitman Absolution, XBox 360)


Mince encore un retour de licence.... mais y a de bons souvenirs avec M.47... Allé, hop, en mémoire du bon vieux temps... En plus ça a pas l'air si mal!


A l'heure de la re-sortie de la trilogie précédente en HD*, c'est l'occasion de reparler un peu du crû 2012. Au delà d'un simple lifting, on sent une volonté de conquérir de nouveaux adeptes tout en flattant les baroudeurs vétérans mais même le vieux singe peut être surpris par une grimace quand il a oublié comment les faire! Derrière cette phrase qui m'impressionne moi-même se cache un sentiment de surprise: "Damn' que c'est bon de réfléchir dans un jeu!".
A force de manger des kilomètre de FPS fadasse et d’enchainer les défaites sur League of Legends, on en vient à oublier qu'un jeu vidéo peut être autre chose qu'appuyer frénétiquement sur des boutons. OK, Hitman Absolution n'est pas exhaustif dans le genre, mais les différents choix qui nous sont offerts au cours des missions font l'effet d'une bouffée d'air frais!

Différents costumes permettent de passer plus ou moins inaperçus
On se retrouve donc dans la peau de notre assassin chauve préféré (2012 aura vraiment été l'année du jeu d'assassins...), affrontant l'agence qui l’employait, dans le but de protéger une petite fille. Et là, direct, vous me dites: "Luc Besson!". Oui, le scénario donne l'impression d'avoir été pensé écrit
pondu par le papa du Transporteur et Square Enix a su l'enrober du manichéisme qui lui sied si bien. TOI - Méchant, MOI - Gentil, accentuant ainsi bien les côtés caricaturaux de chaque bords pour qu'aucun doute ne soit possible. Mais tant pis, j'ai envie de dire!

On peut aussi jouer bourrin... si on a rien compris au jeu...
Une fois les premières vagues informations transmises, à nous de trouver le chemin qui nous convient le mieux, chacun permettant de débloquer différents succès et récompenses. D'habitude je ne suis pas pro-rejouabilité mais ici le chargement au checkpoint est fréquent lorsque que notre discrétion aura fait défaut. De plus, un système de points permet de se comparer en tout temps avec ses amis, la moyenne nationale et internationale. N'est-ce pas que ça titille de faire mieux que les autres?

Ajoutons à cela la possibilité de modifier les paramètres de difficultés de manière très exigeante, une réalisation qui en jette et une animation des personnages et des environnements riche et dynamique, il ne reste plus grand chose à critiquer! Bon juste le fait que ce soit encore une suite, parce que je suis d'humeur...assassine ... un tout petit peu.


8 Kojak sur 10

* Silent Assassin, Contracts et Blood Money