dimanche 9 décembre 2012

Vengeurs, Rassemblement!! ...Allez, si, revenez! (Marvel Avengers : Battle for Earth, Xbox 360, Kinect)

 

Ce n'est un secret pour personne, les adaptations de films en jeux (et inversement...) ne sont que très très très.... très rarement des bon produits. Mais attention, le jeu n'est pas inspiré par le récent film, mais par le comics "Secret Invasion". Alors c'est mieux quand c'est adapté d'une BD?








Le choix de cette « époque » Marvel pour y implanter un encart vidéo ludique est plutôt intéressant. En effet, la Terre est la proie d'une invasion extraterrestre, les Skrulls, qui peuvent prendre l'apparence de n'importe qui, y compris nos amis en collants. Le jeu fait donc l'objet d'une mise en scène assez bien posée, avec des extraits de la BD, des décors bien modélisés, tout comme les personnages, à l'exception de la Veuve noire: c'est quoi cet air de teenager?! Sinon on retrouve avec plaisir les personnages connus, Iron Man, Wolverine, Spiderman, ainsi que certains moins connus comme le Dr. Stange ou la Sorcière Rouge qui offrent une touche d'originalité.
Mais si on parle d'incursion dans le comics, il faut assurer une certaine cohérence. Même si Marvel sont champions pour les retournements de situation abracadabrantesques, les résurrections intempestives et une chronologie très approximative, c'est ici assez peu crédible de voir Magnéto combattre côte à côte de Hulk ou de Captain America... surtout que ces deux gaillards ne sont pas sensé se trouver là, sans vouloir spoiler l'univers Marvel...

Mais revenons un peu au plaisir de castagner ces saletés de Skrulls. Je reconnais que refaire les mouvements d'Iron Man balançant des rayons à tout va, c'est cool! ... Mais c'est cool pendant les deux premiers combats. Comme bien souvent dans les jeux Kinect, le plaisir de la découverte est vite effacé par une détection de mouvement approximative. Les possibilités de combo rajoute un peu de piments à ces combats très vite balayés, mais on se retrouve la plupart du temps à gesticuler en espérant décrocher un bonus au hasard du timing.

Dommage, le fameux "Rassemblement!" ne sera que de courte durée, presque motivé uniquement par l'envie de débloquer de nouveaux personnages... qui sont déjà tous affichés dès le début, donc pas de surprise.Au final, à ce prix, mieux vaut se plonger dans le comics!
 
Note: 4 Vengeurs sur 10 (5/10 pour les fans de Marvel)






















dimanche 18 novembre 2012

Une fin d'année footbalisitque

Oui, mon cher Robert, je vous entends bien et c'est le coeur plein d'espoir et d’énergie revendicatrice que je vais vous parler de l'interdiction d'alcool dans les stades... Comment ça FIFA et PES?


Comme chaque année, nous avons droit à un épisode de ces deux franchises quasi-mathusalemique! Alors non, on ne va pas relancer le débat de qui, entre Konami pour PES ou Electronic Arts pour FIFA, a la plus grosse...licence car cela serait aussi passionnant qu’un match Lausanne-Thoune, mais aussi car, il faut le reconnaître, l’écart creusé au fil des ans a laissé PES en retrait. Konami ne semble d’ailleurs plus vraiment croire au potentiel de son poulain, puisque le jeu n’a été que très peu soutenu lors de sa sortie, notamment au niveau promotionnel. Non, l’exaspérante la jolie frimousse de Chri-chri Ronaldo ne suffit pas à vendre un jeu, comme de l’huile de moteur, par exemple. 

 
Dommage d’ailleurs, car tout n’est pas à jeter dans ce PES, la façon dont sont présentés les rencontres, l’entrée sur le terrain, donnent l’impression de voir un vrai match et les replays de buts s’affichent de manière beaucoup plus dynamique que ceux de FIFA. Pour avoir des replays, il faut avoir pu marquer des buts ! PES se charge de vous filer un coup de main, puisque les tirs sont très (trop) souvent cadrés.

De son côté, FIFA gagne en exigences pour s’approcher nettement plus de la simulation depuis l’édition 2012. Les techniques de basent suffisent toujours pour assurer le minimum syndical lors d’un match entre amis, mais dès que l’on pousse un peu plus loin, il devient nécessaire de maîtriser les contres, les dribbles, etc. La dynamique du jeu est donc soutenue par un moteur physique revu, gérant les collisions entre joueurs, ainsi que la gestion de la balle de manière plus réalistes. Ce revirement en direction de la simulation s’accompagne d’une perte de convivialité : le « match rapide » pour les soirées bières/pizzas se retrouve noyé dans un flot de possibilités de configuration, de gestion et de suivis d’équipe, un peu dommage. 

Pour l’anecdote, le mode « PlastationMove » offre une expérience de jeu assez intéressante mais que l’on délaissera pour la méthode classique afin d’assurer plus de précision.

A défaut de notes, je conclurais sur une citation d’un ami ayant joué l’adversaire pour les phases de tests : « Ok pour le test de PES, mais faut juste pas jouer à FIFA avant… C’est un peu comme déguster un vieux Goron rapeux après un bon Humagne ». Santé et à vous les studios !

Professeur Layton et le Masque des miracles (3DS)

Le professeur Layton est de retour, pour la 5e fois et cette fois il est... en colère?... non en 3D.


Avec la sortie de ce nouvel opus, Nintendo ne prends pas beaucoup de risque, le succès est assuré et je ne pense pas que l'on va s'en plaindre!

Nous nous retrouvons très vite en terrain connu: notre duo de cerveaux sur pattes, Layton et son assistant Luke, doivent élucider le mystère qui entoure la ville de Dorémont et son persécuteur, le porteur du Masque du chaos. Pour avancer dans cette quête, il leurs faudra explorer la ville et parler avec ses habitants qui ont tous comme passion la résolution d'énigmes. Celles-sont plutôt variées, allant du très facile à l'arrachage de cheveux et c'est en interagissant sur l'écran tactile que l'on proposera nos réponses. Cette fonction nous permet également de prendre des notes; très utile!

L'ambiance graphique est fidèle à sa réputation et le passage à la 3D amène un réel plus dans l'immersion. Un soin tout particulier a été apporter à la profondeur de champ, ce qui en fait sans hésitation un des titres les plus beaux du catalogue 3DS.

L'histoire et sa narration, n'évitent pas l'écueil du tout public et sont parfois un peu naïves, mais on acceptera volontiers de s'y laisser happer pour découvrir, entre autre, la jeunesse du professeur qui n'avait alors encore rien à cirer de l'archéologie... Les petits jeux servant de quêtes secondaires sont divertissants et permettent de varier agréablement le gameplay en cours de partie.

Je précise que je n'avais joué qu'aux deux premiers épisodes. Quelqu'un qui aurait suivies toutes les précédentes aventures pourrait être blasé par une impression de routine. Mais sans cela, il s'agit clairement d'un tout bon titre de cette fin d'année. Y a des sapins qui risquent bien d'en voir passer à leurs pieds...

Note: 9,5 croix de Coronado sur 10

mardi 6 novembre 2012

M. Tekken Tag Tournament 2 et Mme. Dead or Alive 5 sont sur un X-Batox 360...





VS


Alors attention, je vais faire une chose pour laquelle les puristes vont crier au scandale: comparer deux jeux de baston!

Car s'il y a bien deux choses qui ne se ressemblent pas, c'est deux jeux de versus fighting. Mais vu que je ne suis pas expert en maîtrise du combo et que tous deux sont sorti à quelques jours d’écart à peine, forcément on fait des liens...

Au final, tous deux sont les dignes successeurs de leurs prédécesseurs, pour chacun une bonne réalisation, une multitude de personnages à jouer, dont passablement de jeunes femmes plus ou moins dévêtues, des modes solo mais surtout multijoueurs, mais les gameplay restent différents et remplissent très bien leurs cahiers des charges.

Tekken s'adressent à un public de compétiteurs et possède la carte du TAG (possibilité d'enchaîner les coups avec deux personnages), demandant ainsi une dextérité pointue

Dead or Alive est souvent plus discret dans le monde de la compétition peut être par son côté plus abordable. En effet, les enchaînements se font plus rapidement, mais si on s'en sort avec quelques combinaisons apprises, on ne fait pas long feu une fois face à de réels adversaires.

La questions du scénario ne se pose même pas, mais on relèvera la capilotractitude de celui de Dead or Alive, à la hauteur de l'improbabilité mammaire de ses protagonistes féminines.

En résumé, si vous avez du temps à investir dans votre maîtrise du pad, foncez! Et à la fin quand tout le monde tombe à l'eau qui est-ce qui reste? Des crampes aux doigts...

Dead or Alive - 8 1/2 mandales sur 10
Tekken - 8 High kicks sur 10 

dimanche 21 octobre 2012

NHL 13 (PS3)

 Ma tante Hortense disait toujours qu'on ne peut pas parler de la subtilité de la choucroute si on ne l'a jamais faite soi même et je trouve que ma tante Hortense est pleine de bon sens.


Donc du coup, vu que je ne connais pas grand chose en hockey j'ai demandé l'aide à un ami calé pour avoir son avis d'expert patineur.

Voilà donc ce qu'il m'a dit sur cet opus 2013 de NHL:

"La partie "hockey" (ingame donc) frise la perfection! Le jeu est très réaliste, le nouveau moteur True Performance Skating est vraiment bon (possibilité de jouer avec l'inertie, par exemple). Il te fait même parfois des variantes plutôt sympa, genre l'arbitre qui hésite à annuler un goal un peu tendancieux et qui demande la vidéo. Tu peux toujours casser le plexiglas de bord de patinoire en chargeant, les gens derrière se lèvent d'ailleurs si une belle action tout près.
Bref, c'est très immersif, complet, fluide et agréable, aussi difficile du coup, mais c'est le prix à payer.

La partie menus et interface est beaucoup moins bonne, lent, pas efficace, pas très joli. Bref c'est pas agréable à utiliser."

Très bien merci Michel pour ce commentaire de bord de patinoire, je rappelle que vous êtes en direct de Berne pour suivre cette rencontre qui s'annonce passionnante. A vous Genève.


Note: 7 patins sur 10




Merci à Vincent B. pour son analyse!

Darksiders 2 (PC) – Apocalypse pas now

Aux cours de catéchisme, à l’époque, c’était l’Apocalypse qu’on préférait étudier. Pas pour l’aspect cataclysme, mais plutôt pour son côté presque «Heroic-Fantasy » et la représentation dramatique de ses Quatre Cavaliers. L’équipe de THQ a probablement dû suivre les mêmes cours.

Dans ce second volet, nous incarnons «Mort» le frère de « Guerre », héros du premier opus. Nous avons alors comme mission d’innocenter ce dernier des crimes qui lui sont imputés. Trois fois rien: à peine la disparition de l’humanité. Nous allons devoir visiter de mystérieuses contrées et faire appel aux aptitudes de combat, d’agilité et de réflexion de notre mauve cavalier. Qui dit cavalier dit… cheval. Bien, même ceux du fond ont suivi. Nous faisons donc dès le début connaissance du destrier que nous pourrons invoquer à loisir pour traverser de grandes plaines. Ces phases, plutôt sympathiques, ne sont pas sans rappeler d’autres chevauchées épiques comme celles de Link dans Ocarina of Time. En parlant de jeux vidéo, il est devenu courant de se lancer dans de telles comparaisons, savoir qui aura inspiré/recopié l’autre. Avec Darksiders 2, nous pourrions sans autre évoquer Prince of Persia, Tomb Raider, Assassin’s Creed, God of War et même World of Warcraft pour le design des personnages. Mais ne nous y attardons pas, le jeu nous collant son identité propre en plein dans les mirettes. Ces influences ne seraient alors, au pire, que des clins d’oeil à peine voilés. C’est plutôt rare de trouver un jeu affirmant une patte visuelle de la sorte, le design très charismatique du héros n’en n’est qu’un premier aperçu. D’ailleurs, en parlant de charisme, si la traduction française du jeu nous inflige d’affreuses prononciations des noms anglais (le héros devenant «Dess », repeat after me), les voix ne décadrent pas et les plus cinéphiles reconnaîtront rapidement celle du doubleur de Jason Statham lorsque notre hussard s’exprime et ça, ça en impose, mec. 

 
Mais lorsque l’on fricote avec des instances bibliques, il est préférable de ne pas se prendre trop au sérieux. L’humour occupe une place discrète mais efficace ce qui permet de s’accommoder d’un contexte narratif parfois un peu confus. Cet adjectif peut également qualifier certains mécanismes de jeu, comme celui de gestion de l’équipement. A vouloir couvrir trop de terrain, on se disperse et c’est peut-être ce que nous pouvons reprocher à THQ. Darksiders 2 reste un très bon moyen d’occuper vos dimanches. Ou allez à la messe.

Note: 8 1/2 fléaux sur 10