jeudi 23 mai 2013

Quand l'homme d'acier déraille (Injustice: Gods among Us, XBox 360)

Lausanne a été élue ville la moins sûre de Suisse. Il s'agit donc d'un terrain de jeu idéal pour tous les criminels du pays, du monde et même de l'univers! On ne devrait dans ce cas pas tarder à voir apparaître des homme-chauve-souris, des amazones ou des extraterrestres bienveillants qui remettront de l'ordre dans tout ça. Injustice me paraît un très bon moyen pour tous les super-héros en devenir de s'entraîner un brin, parce que ça tape fort un super-criminel!



Tremblez, honnêtes citoyens, car le grand Superman a pété une durite suite à la mort de Loïs et a imposé la loi martiale sur la planète entière. T'es pas content? Bam, satellisé. Tu veux sortir le soir? Hop, mets ta tête dans le mur, il manque une brique. Tu critiques le slip rouge sur pantalon bleu? Lobotomie aux rayons laser d’yeux offerte. Heureusement que cela se passe dans un univers parallèle... dans lequel finiront bien par atterrir les héros de notre terre à nous, sinon il n'y aurait pas d'histoire! 

D'habitude, dans un jeu de baston, la trame narrative ne sert qu'à... à rien en fait, ne prenant même aucune précaution pour éviter l'insipide (Dead or Alive, si tu nous regardes...). Dans Injustice par contre le scénario tient la route. Il est même plaisant à suivre et amène un bon enchaînement entre les combats. On remarque d'ailleurs que les développeurs de NetherRealm, au-delà d'un simple "habillage DC Comics" sur leur Mortal Kombat, ont fait un bon travail de recherche et l'influence d'ouvrages comme Killing Joke, Dark Knight Returns ou Death of Superman se ressent et s'apprécie. On retrouve la plupart des héros connus, Superman, Batman, Wonderwoman, Flash, Green Lantern et des moins illustres aussi. Ils affronteront les méchants habituels mais aussi leurs doubles alternatifs. Les costumes sont également superbement travaillés et (presque) tous les personnages ont une grande classe qui impose du poney.


Y a pas photo, Batman reste mon préféré...
et m'a donné envie de me replonger dans Arkham City.
Les combats se déroulent dans des arènes reprenant des lieux connus de l'univers DC et modélisés de manière extrêmement dynamique. Le décor s'effondre au rythme des coups donnés, contribuant ainsi au ressenti de leur puissance ravageuse. Empoigner une voiture pour la jeter sur son adversaire met tout de suite dans l'ambiance comics.  




Alors tout est rose dans Injustice? Non pas totalement, vu qu'il y fait plutôt sombre mais surtout parce qu'il me semble trop permissif. Un joueur lambda appréciera la prise en main aisée et que les combos soient quasiment les mêmes pour tous les personnages. A l'inverse, l'aficionado de jeux de combat n'y trouvera probablement pas son compte. D'autres modes de jeux plutôt sympas viennent allonger la durée de vie du mode histoire très courte mais c'est le multijoueur qui représentera l'attrait principal et je crains qu'il ne rivalise pas avec les cadors du genre.
Séquence choc "Wager": chacun peut parier de l’énergie
pour définir l'issue d'une rencontre.

La dernière fois que j'avais dû tester un jeu de combat issus de comics, ça ne s'était pas très bien fini... alors que cette fois-ci mon sentiment est bon, sans pour autant y voir une merveille de perfection.

Note: 7 kryptonites sur 10


Niels



mardi 7 mai 2013

GoW...GoW...Gadget-o-Préquelles! (God of War: Ascension, PS3), Gears of War: Judgment, XBox 360)



Les licences exclusives à un type de consoles se font de plus en plus rares. Pourtant, Sony comme Microsoft bénéficient chacun de leur saga « GoW ». God of War pour la Playstation3 et Gears of War pour la Xbox360. Un opus des deux séries sort justement en ce moment sous forme de chapitres relatant les événements antérieurs aux premiers épisodes. 

(GoW: J) Cours, planque-toi et tire, dans cet ordre.
Le jeu de tir à la troisième personne Gears of War : Judgment (GoW: J) nous invite à découvrir les incidents précédant l’invasion par les locustes, extra-terrestre belliqueux, de la planète de nos militaires de l’espace musclés. Un style narratif particulièrement intéressant représente la principale nouveauté de cet opus. En effet, nos quatre héros sont traînés en cours martiale et chacun devra présenter sa version des faits. Le joueur est donc amené à choisir s’il souhaite raconter la version officielle ou officieuse. Les scènes de jeu seront alors modifiées en fonction, ajoutant des difficultés ou des bonus. 

(GoW: A) Un niveau sympathique spécial pédicure.
De son côté, le « beat’em all » God of War: Ascension (GoW: A) revient sur le parcours vengeur du spartiate Kratos, en colère après le meurtre de sa famille orchestré par Arès en personne. Nous retrouvons alors les combats épiques contre des ennemis colossaux qui ont fait le succès de la franchise. L’univers de la mythologie grecque reste propice à opposer tout un bestiaire aux coups ravageurs du guerrier. Kratos n’est pas content et tout le monde déguste, pas de pitié, pas de compromis!

Ce n’est pas un hasard si les deux jeux sortent en simultané mais il est plus intéressant de remarquer que chacun tend à lorgner chez l’autre. Ainsi, GoW: J se permet d’emprunter le principe de scores à atteindre à la fin de chaque mission à GoW: A, qui s’affuble, à son tour, d’un mode multi-joueurs, jusqu’alors, apanage des joueurs Xbox. En somme, nous pouvons adresser les mêmes critiques à ces deux jeux : les habitués des séries retrouveront vite leurs marques mais rien de vraiment original à déclarer, les paternes « avance-repousse cette vague d’ennemis-avance » « tape-avance-tap » se répètent d’ailleurs un peu trop. Tous deux remplissent bien leurs cahiers des charges, illustrés par des graphismes, qui sans être vilains, n’apportent pas de révolution. A recommander, mais surtout pour les fans donc.

(GoW: J) Le z'oli Artwork.
L'univers est connu mais il garde une certaine classe.
(GoW: A) Finish d'ennemi qui se termine en câlin.





















Notes:
God of War (Lionel)
J'ai amais joué à un God of War : 8.5 hecatonchires sur 10
Je connais God of war et j'aime bien : 6 hecatonchires sur 10
Je connais God of War et j'adore Kratos même s'il faisait un jeux de beachvolley : 7.5 hecatonchires sur 10

Gears of War (Niels)
J'ai jamais joué à un Gears of War: 7 grosses pétoires sur 10
Je connais les prénoms, l'adresse et la pointure de chacun des héros de la saga:  6 grosses pétoires sur 10

CONCOURS Gears of War: Judgment. 1 exemplaire offert par Microsoft à gagner en envoyant un mail avec vos coordonnées à vivrelejeu@gmail.com (objet: Concours Gears of War) avant lundi 13.05.13 minuit. Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses à cette question: Comment s'appelle la planète sur laquelle se déroule les événements de Gears of War: Judgment?