mardi 29 octobre 2013

Batman Arkham Origins (PC)

Ah Batman ! Mon super-héro préféré, toute ma jeunesse. Il est de retour pour un troisième épisode, préquel de ses nouvelles aventures vidéoludique et il est toujours aussi classe en cuir moulant !

Les décors intérieurs sont aussi bien beau !
Les décors intérieurs sont aussi bien beau !
J'avais acheté le premier épisode Arkham Asylum en solde sur Steam, puis mis de coté car pas assez de temps. Pourtant tout le monde me disait qu'il était top. Et un jour, lors d'un instant de lucidité, j'ai démarré la bête. Après quelques minutes, je sentais déjà le jeu m'agripper et me mettre des petites claques dans la face ! Tout les ingrédient d'un hit étaient réunis: l'univers Batman avec ces ennemis plein de paradoxes, le scénario, les combats formidables, la progression parfaitement maitrisée, ce jeu m'a accroché et ne m'a pas lâché jusqu'à que je le termine. Après une expérience pareille, autant dire que quand Arkham City, la suite, fut annoncé, j'étais à la fois heureux et anxieux. C'est n'est pas possible d'amélioré une expérience vidéoludique comme celle-ci. On ne pouvait pas faire un Batman encore meilleur !!?! non ?

Et si ! Arkham City m'a mit un grand coup de tête et plusieurs fois. Il est mieux que Asylum, plus grand, plus intéressant, plus tout !!!! Le gros plus, fut surtout l'ajout de la ville d'Arkham, permettant d'introduire une sorte de mécanique à la Assassin's Creed avec les missions principales, secondaires et encore plein d'autres choses pour faire mumuse en libre accès. Cassant ainsi les murs des corridors de l'asile et permettant de s'envoler libre tel la chauve-souris à la recherche d'une armure en cuir et d'une moustache.  

Assassin après Batman
Voilà tout est dit !
Mais en s'en fout des premiers. Quid d'Arkham Origins ? Même angoisse, même impatience et au final ... même bonheur mais sans plus ! L'histoire se déroule donc avant les précédents épisodes. Batman n'est encore qu'une rumeur dans Gotham et ses pires ennemis ne sont pas tous encore connus. C'est la veille de Noël, tout est fermé car une tempête de neige approche et la nuit va être longue pour Batou. En effet, Black Mask a recruté les meilleurs tueur de la ville afin de faire la peau à notre homme chauve-souris. Voilà pour le scénario de base qui évolue non-linéairement et contient toute la superbe de l'univers Batman, accompagné d'une mise en scène toujours au top. Rien a redire de ce côté-ci.

Pour le reste, que-ce qu'il a dans le ventre ce nouveau Batman ? Graphiquement, l'Unreal Engine est toujours aussi efficace. Tout à fond, ça déboulonne du radeau en mousse. Du côté gameplay, pas vraiment d'évolution, voir pas du tout ! La progression est peut être un peu mieux maitrisée via des défis progressifs à accomplir (à l'envie) durant le jeu, mais les combats restent les mêmes. On n'est pas perdu, combo, contre, raclée, élimination au sol, utilisation des gadgets, phase "prédateur", etc. Pas de nouveauté, mais c'est hyper efficace et toujours aussi jouissif. On a beau presser les même boutons, les mouvements de Batou sont très variés. Sans parler des combats contre les boss qui, quant à eux, apportent leurs doses épiques.

Parfois, on peut faire des battles de Breakdance ! Non je déconne je vais me propulser pour lui envoyer mes deux bottes en pleine face.
Parfois, on peut faire des battles de Breakdance !
Non je déconne je vais me propulser pour lui envoyer
mes deux bottes en pleine face.

Par contre, le gros "Arf c'est dommage !" du jeu c'est que Arkham city = Gotham city. En effet, la carte est le même que dans l'épisode précédant (En éliminant/ajoutant certains intérieurs). Certes, il y a les décos de Noël et la neige en plus et l'état de siège en moins mais c'est plus un skin qu'autre chose.

Conclusion c'est un Batman 2.5 et non pas un 3. Ok pour cette fois-ci les frères Warner, mais attention à ne pas nous faire un 2.6 pour le prochain! En attendant même un Batman 2.5, c'est la fête du slip en cuir!

9 gogogadget aux battrucs 10

Lionel

vendredi 4 octobre 2013

Panem et circenses (Total War: Rome II, PC)


Un nouveau Total War, c'est angoissant comme la sortie d'un nouveau Star Wars ! On a envie de voir la suite, mais si c'est gaché, on a envie de faire des Kamé Hamé Ha aux malheureux qui ont osé toucher à la license. Prends garde Jeffrey Jacob A.!



Une armée étrusque fonce sur Néapolis! Je ne leur en veux pas, ils ont leur casus belli, mais je ne peux pas me permettre la capture de cette ville, cela me ferait perdre ma production d’huile d’olive et, de facto, mes accords commerciaux avec Athènes et Carthage ! Petit temps de réflexion et j'établi mon modus operandi. Je vais leur tendre une embuscade dans les bois en amont de la cité, mes forces à disposition dans Rome sont bien supérieures et a même pas un jour de marche, je vais les envoyer ad patres !
L'ennemi tombe dans le piège, une simple forêt me sépare du déploiement adverse. J'envoie mon général comme appât, accompagné de mes vélites, en face de leur ligne d'attaque et je dissimule mon infanterie dans les bois afin de les surprendre sur les flancs. La bataille peut commencer, alea jacta est !
Plan parfait à un petit détail près, mes Hastati planqués dans leur forêt ne sont pas les rois de la discrétion et se sont fait repérer à la lisière, à parfaite distance de leurs lanceurs de javelot. Mon général et mes troupes restantes sont trop loin pour porter secours, mes forces sont divisées ! Mon infanterie se fait démolir, quant à mon général et ses soudards, la fuite reste leur seul salut. Au passage, ils pourront faire un détour par Rome afin de faire leur mea culpa au Sénat et leur expliquer pourquoi ils n’auront plus d’huile d’olive avec leurs salades. Errare humanum est!

Des événements aléatoires apparaissent
permettant de pimenter la campagne

Voilà le retour de la série Total War de Creative Assembly, après Shogun 2 qui faisait suite , d’un point de vue contextuel, au tout premier opus de la série, voici Rome 2. Ce dernier né, lui, fait suite à Rome Total War, toujours contextuellement parlant. Et là je ne mentionne pas Medieval Total War 1 et 2 qui sont intercalés entre les épisodes précités. C’est clair n’est-ce pas?

Le gameplay des Total War à l’avantage de combiner d’un côté la stratégie sur une carte de l’Europe servant a gérer ses armées, ses agents et ses villes en mode tour par tour. Et de l’autre, la tactique lors des combats, sur un champ de bataille en temps réel. Les villes rapportent de la nourriture, des ressources spéciales (vin, huile d’olive, etc.) et de l’argent. La nourriture est utile pour s’agrandir et garder la population heureuse, les ressources spéciales apportent divers bonus et/ou de l’argent via le commerce et enfin l’argent permet de s’acheter des troupes ou des bâtiments.

C'est donc une mécanique similaire à un Civilization et pour pousser la ressemblance encore plus loin, il y a aussi la recherche qui permet de débloquer des nouvelles troupes et de nouveaux bâtiments, la diplomatie qui permet de faire des accords commerciaux, déclarer la guerre ou discuter du beau temps.
La vue cinématique qui permet de se sentir comme un soldat.
Ça sent le cheval et la peur!





Total War : Rome 2 n’est donc pas une révolution mais une évolution, pas de grosses prises de risques, mais la puissance originelle de la licence reste présente, procurant des heures de jeux aux fans de stratégies. Si vous avez aimé les précédants Total War sans vous en lasser, vous allez aimer celui-là.

Il y a tout de même du nouveau. Pour commencer, le moteur graphique remit à neuf, avec la capacité d’afficher plusieurs milliers d’unités à la fois. La carte de campagne est mignonne avec pas mal de petits détails et la carte de bataille, de son côté, est à la fois belle et moche. C’est difficile à expliquer, il y a une sorte de filtre couleur qui donne un effet cru aux choses mais le niveau de détail est impressionnant, la végétation, les bâtiments, et cetera.

Au début de campagne, après avoir choisi sa faction, il faut choisir une famille. Ceci a un impact sur la politique, car les généraux que l’on dirige font, généralement, partie d’une grande famille et sont donc également des ennemis politiques. L’idée est vraiment sympa, mais pas très bien exploitée car au final, cela a peu d’effet sur la campagne. Dorénavant, les généraux, les agents et même les armées montent en compétence, gagnant de l’expérience suivant les actions entreprises. Ceci permet de spécialiser ses troupes, une très bonne idée.
Voilà l'IA en flagrant délit de stupidité, 60 minutes de ma vie perdues

Par contre, certains aspects du jeu ont régressés et notamment l’IA. Parfois brillante, parfois tellement stupide. Voici une anecdote pour illustrer mes propos: l’ennemi me tombe dessus en force dans une petite ville protégée par une simple garnison. Je réfléchis déjà à la manière dont je vais la reconquérir durant les tours suivants. Heureusement pour mon cerveau fatigué,pas besoin de me prendre la tête trop longtemps, l’IA est là pour couper court à ma réflexion. Arrivée aux portes de la cité, l’armée s’entasse et ne bouge plus ! Même en accéléré 60 minutes à attendre c’est long, l’ennemi ne bouge pas, time out, victoire! Globalement l’IA est respectable mais ce genre de situation peut arriver et gâche un peu le plaisir de jeu.
Certaines batailles sont plus simples que d'autres

Les batailles maritimes sont également présentes dans cet épisode, mais elles sont toutefois moins tactiques que dans un Medieval 2 ou Shogun 2. En effet, il n’y a plus de notion de voile et donc de gestion du vent. Certes, c’est le décorum qui veut ça, mais tout un pan de l’intérêt des batailles navales tombe.

Il y a encore quelques défauts sur lesquels je ne me suis pas étendu, comme les temps de chargement ou le temps entre les tours, mais cela ne gâche pas le plaisir de jeu. Pour conclure, cet épisode ne trahit pas les précédents, il très bon, même avec une IA parfois à la ramasse et une patte graphique bizarre. Je donnerai donc un seul conseil "Tempora mori tempora mundis recorda !"

Note: 8 catapultes sur 10
Lionel

« La paix… l’intervalle entre-deux-guerres ! » (Jean Giraudoux) (Europa Universalis IV, PC)


Le club des 5 bouillave le monde.

Dans un jeu “bac à sable”, ce qui est chouette, c'est qu'on doit/peut se fixer des objectifs soi-même. Quand en plus, il s'agit d'un jeu dit de « grande stratégie », alors c'est le panard géant.

 

Europa Universlais IV (EUIV pour les intimes) offre la possibilité de prendre en main la destinée d'une nation n'importe où sur le globe de 1444 à 1820. Il faut souligner qu'il est également possible de commencer à n'importe quelle date durant cette période avec la “vraie” histoire mise à jour. Par exemple si vous souhaitez faire triompher la Sublime Porte (les Ottomans) le 12 septembre 1683 lors du siège de Vienne, c'est possible. Autant dire que les possibilités de « re-jouabilité » sont assez phénoménales !

 

 

Dis Papa, c'est loin l'Amérique?

Aimant l'histoire (du monde et de mon pays, la Suisse) et les uchronies, je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si les Suisses avaient gagné la bataille de Marignan en 1515 contre François 1er. Je me suis toujours imaginé que les Suisses auraient sans doute conquis Milan puis Gênes et auraient peut-être fondé un empire colonial.

En me lançant dans une partie de test d'Europa Universalis IV, c'est donc l'ambitieux objectif que je me suis fixé : en 1820 (à la fin imposée du jeu) les États-Unis parleront Schwiizerdütsch, Kopferdami!

Superbe et passionnante ambition, mais ô combien complexe à réaliser, à l'image du jeu, en fait. Considérant le gargantuesque panel de possibilités qu'offre EUIV, il faut très vite se fixer des objectifs à court terme, comme par exemple développer une armée sans pour autant mettre ses comptes en péril. Pour ce faire, le commerce est l'une des clés ; un système complexe mais performant permet d'orienter son influence commerciale dans les grands centres commerciaux d'Europe (Venise, Gênes, Séville, etc.). Il est également de bon ton de former des alliances diplomatiques avec les puissants voisins qui nous entourent. En effet, dans EUIV, sauf si on est une grande nation (et encore), il est extrêmement difficile de gagner des guerres si on a la moitié du monde à dos. Il s'agit ensuite d'obtenir un casus belli avec la nation qu'on souhaite soumettre. 

 

Si vis pacem, para bellum

Et c'est parti, les montagnards suisses
aux bras noueux vont tenter de conquérir
le monde. Oui, comme tous les soirs Minus.

Preuve par l'exemple: je joue la Suisse, j’envoie mes marchands à Venise et à Francfort, je recrute une douzaine de milliers d'hommes et surtout je deviens copain avec les gros bras autour de moi (la France et Venise) mais malheureusement pas avec l'Autriche. J'ai beau laisser mon ambassadeur leur faire des bisous pendant des mois, rien n'y fait. Sans doute un antagonisme historique étant donné le nombre de fois ou la Suisse a « tapé du Habsbourg ». Possédant un casus belli historique, cadeau du début de partie, qui me permet de revendiquer l'état de Vaud et le Valais à la Savoie, j'ai de plus choisi comme mission de conquérir le pays du papet. Il va être temps de passer à l'action.

War, war never changes

C'est donc avec l’appui de mes alliés que je déclare la guerre à la Savoie. Mes formidables hallebardiers bernois assiègent les représentants savoyards à Lausanne pendant que mes fiers Waldstätten entrent en Valais accompagnés par un régiment de Venise venu en soutien. La France assiège Nice, tout se passe pour le mieux... sauf que l'attaque du Valais tourne à la déroute ! En effet, attaquer dans une zone de montagne en pleine hiver relève du suicide, les irréductibles Valescos mettent facilement en déroute mon offensive. Pire ! Milan, qui a rejoint la guerre du côté de la Savoie, occupe Coire.

Au final, grâce au soutien de la Grande Nation, qui occupe presque toute la Savoie, je parviens in extremis à remporter cette guerre et à annexer le pays de Vaud et le Valais. Mes finances sont exsangues, des paysans zurichois lassés des lourdes taxes de guerre que je leur ai imposées se révoltent par milliers et les “petits” pays du nord de l'Italie et du sud de l'Allemagne forment une coalition défensive contre moi. L’Amérique est encore loin.
 
Et ça ce sont uniquement les 15 premières années de jeu. Elles s’écoulent suivant cinq vitesses à choix pouvant être interrompues par une pause active qui permet quand même de donner des ordres et de prendre des décisions. 

Il est fier mon navire, il est beau mon bateau,
c'est un fameux trois mats fin comme oiseau.

 

- Je crois que j’vais conclure. - Oublie que t’as aucune chance, fonce. Sur un malentendu ça peut marcher.

Ce jeu offre donc des possibilités assez affolantes. C'est une magnifique évolution de la série qui sort purgée de bugs majeurs, avec une très belle mise à jour graphique et une simplification de prise en main (mais pas du gameplay, un véritable tour de force).

Je pourrais disserter sur ce jeu pendant encore trente mille lignes, vous parler de la colonisation, des idées nationales, des formes de gouvernements, de la religion, de la culture, de la recherche, de l'exploration, de l'influence papale, des croisades, des vassaux, des annexions diplomatiques, des révoltes des colonies, des révolutions, de l'inflation, de la stabilité nationale, de la construction de bâtiments dans les provinces, du réalisme historique qui rend le jeu horriblement difficile pour un pays hors d'Europe quand les conquistadores se pointent, de l'attrition des troupes en montagne ou dans les déserts, de l'intelligence artificielle qui monte très logiquement des coalisions contre le joueur pour réduire sa montée en puissance et offrir du challenge tout le long de la partie, de la possibilité de TOUT moder et particulièrement du multijoueur de dingue... mais cet écrit est déjà bien assez long et surtout, je dois retourner y jouer! Pour moi, c'est un must have.

Et pour la petite histoire, à la fin de ma partie, les Amériques parlent maintenant Schwiizerdütsch!
Tadaaaaa...
En Gott verträue mer!

 
Note: 9.5 de piété
Yves

Gameplay Terrible A Vendre (Rayman Legends, WiiU et PS3)

Rayman Legends a fait couler beaucoup d’encre avant même sa mise en vente. D’abord exclusivité pour la sortie de la WiiU, puis retardé à de nombreuses reprises avant d’être portés sur  tous les autres supports possible. Cette très longue attente en valait-elle la peine ? 










Depuis la semaine dernière, dans le monde des joueurs – et celui des autres aussi – le nom de GTA V est sur toutes les bouches. Il est clair que ce dernier offre des possibilités innombrables, ce qui lui confère l’une des qualités primordiales d’un jeu vidéo: le choix et sa liberté d’action. Pourtant, nous ne devrions pas oublier ce qui fait l’essence même de ce média, à savoir le plaisir de jouer, le « fun », l’éclate entre amis. C’est exactement ce à quoi nous avons affaire avec ce Rayman

Les excellents niveaux musicaux demandent de sauter
en rythme sur des airs classiques du rock réarrangés.
Allez, ne tournons pas autour du pot: c’est un chef-d’oeuvre. Un vrai jeu de platesformes comme on les aime, amusant, varié et avec une difficulté bien dosée. Dès les premiers contacts, la patte graphique soignée séduit et les musiques, tour à tour envoûtantes et décalées, finissent de compléter un tableau que l’on est à deux doigts de qualifier d’art ! On peut compter sur un gameplay facile à prendre en main mais petit à petit très nerveux et exigeant, ainsi qu’une grande variété de niveaux originaux faisant appel à différents réflexes et compétences. 

Le mode Kung-foot délirant a de quoi occuper les soirées entre potes.
Pour profiter pleinement du potentiel de ce jeu, nous vous recommandons fortement la version WiiU. La polémique, suscitée par l’annonce, en février, de l’annulation de l’exclusivité dédiée à la console de Nintendo avait fait beaucoup de vagues et Ubisoft s’est ainsi mis à dos beaucoup de joueurs qui se sont sentis trompés. Toutefois, il faut reconnaître que le studio français parvient à saisir tout le potentiel du gameplay asymétrique propre à l’utilisation du GamePad de la WiiU. Peut-être même mieux que Nintendo, eux-mêmes, un comble ! Nous avons également testé la version Playstation3 mais les interactions, bien pensées, avec le pavé tactile du GamePad sont alors simplement remplacées par un unique bouton à appuyer lorsque c’est nécessaire. Vous vous demandiez peut-être pourquoi vous aviez acheté une WiiU? Vous avez la réponse, la « légende » est arrivée. Nous on retourne y jouer, on a encore de nombreux défis à relever ! 

Note: 10 grosses baffes
Lionel & Niels