jeudi 11 avril 2013

De là où il est, pas grand monde ne l'entend crier... (Alien Colonial Marines, PC)


J'ai la réputation d'être plutôt bon public et assez "fanboy" par dessus le marché. Donc forcément une licence comme Alien portée en jeu donne toujours lieu à de grands espoirs chez moi. C'est fou ce qu'on peut vite déchanter...

En préambule, j'annonce ouvertement que l'une de mes plus grandes frousses vécue en jouant est à attribuer au Alien Vs. Predator 2  de Monolith (2001). Depuis, l'utilisation de ce *&%@ de "radar à bip bip"© me conditionne à avoir peur. 
Ici pareil, ça ne manque pas: dès le début, notre équipier nous recommande de jeter un oeil sur le capteur...qu'on ne lâchera plus par la suite!

L'histoire se déroule juste après Aliens: le retour. Notre escouade de marines vient enquêter sur le mystérieux message de détresse envoyé à la fin du film. L'idée est pas mal mais, comme le coup du "radar à bip bip"©, ça fonctionne plutôt bien au début avant de rapidement s’essouffler. Les personnages débordent de clichés et leur doublage est catastrophique, l'intelligence artificielle de nos alliés est en grève syndicale, les scripts ne se déclenchent pas ou trop tard, les ennemis vous ignorent jusqu'à ce que vous leur colliez une seule balle rikiki et ne verront alors plus que vous. L'aspect graphique, sans être rebutant, manque de finesse. Les corps des aliens qui disparaissent ou les explosions qui saccadent, n'aident pas à créer une ambiance qui, pourtant, s'inspire beaucoup de celles véhiculées à travers les films. J'attribue une mention spéciale au tutoriel qui s'affiche au milieu d'un combat acharné et vous laisse sans défense tant que vous n'avez pas cliqué sur le petit "OK" en bas à gauche...
Les clins d'oeil à la saga sont plaisants mais trop peu nombreux pour relever le tout.
C'est dommage parce que j'ai eu plaisir à explorer cette franchise, il y a quand même des passages assez stressants et la difficulté - pour autant qu'on la pousse vers le haut -  offre certains challenges.
Et puisque j'aime bien finir sur un point positif, le jeu est compatible avec mon clavier Logitech, sur l'écran duquel s'inscrivent les objectifs de mission. Sympa mais gadget...Je suis bon public il paraît.

Bip... bip... bibip... bibibip... "Dites les gars, vous pensez pas que ça pourrait être un chat?"

Note: 3 Ellen Ripley sur 10


Niels








mercredi 10 avril 2013

Concours NHL 13 - Swiss Ice Hockey

En partenariat avec EA Sports, nous vous proposons un grand concours à l'occasion des qualifications pour la coupe du monde de hockey!

- C'est quoi le hockey?  Demande à Wayne Gretzky.

 Alors nous comptons sur vous pour soutenir notre équipe nationale lors de la rencontre Suisse - Allemagne du 26 avril à Langenthal!

- C'est quoi Langenthal? Demande à Google Map.


Pour ce faire, c'est très facile, chère Marlyse, vous envoyez un mail à "vivrelejeu@gmail.com", intitulé "concours NHL13", avec vos coordonnées (nom, prénom, adresse postale) et nous tirerons au sort les heureux supporters!
   

En plus, si vous n'aviez pas encore mis les mains sur le très bon NHL13 c'est l'occasion parfaite qui vous permettra, peut être, de vivre les matchs du championnat au chaud sur votre canapé!


délai de participation au vendredi 19 avril minuit

HOPP SCHWIIZ!!!



1er prix: 
- 2 places VIP pour le match y compris catering
+ 1 maillot de l'équipe nationale suisse
+ 1 jeu NHL 13 sur PS3

2e au 6e:
- 5 x 2 places pour le match
+ 1 jeu NHL 13 sur PS3
 
Concours réservé au territoire suisse.

mercredi 27 mars 2013

Being a vampire sucks / Être un vampire, ça suce. (Castlevania - Lords of Shadow: Mirror of Fate, 3DS)

Castlevania fait parti de mes premiers souvenirs Nintendo, lorsque l'on buvait du sirop en jouant à la NES. Bien des années plus tard, la famille Belmont n'a toujours pas fini d'en découdre avec le prince des ténèbres: Dracula en personne. Ce nouvel épisode apporte t-il de nouvelles couleurs à cette saga mythique?


 Parce que mes souvenirs de la NES sont plutôt colorés, un peu comme le sirop d'ailleurs. Grenadine le sirop, donc forcément une couleur qui attire les suceurs de sang! Ils seront nombreux dans ce Castlevania: Lords of Shadows – Mirror of Fate, accompagnés de zombies, démons, succubes, squelettes, à se dresser sur le chemin des trois personnages que nous incarnons: Simon Belmont, son père Trevor et un vampire du nom d'Alucard.

Même pas peur, j'ai mon fouet.
Après un épisode plus qu'acclamé en 2010, celui-ci sert de trait d'union avec la suite (Castlevania: Lords of Shadows 2), prévue pour cette année également. Cette incartade sur console portable a le mérite de nous offrir une toile de fonds remarquable. Les décors, travaillés dans un style gothique angoissant, sont renversants. J'imagine aisément, quelques années plus tard, une certaine Umbrella Corporation décider d'installer un laboratoire secret dans ce château! Un mélange judicieux de 2D et de 3D constitue un environnement dynamique dans lequel évolue des personnages au style convaincant.

Malheureusement, l'animation reste un peu pataude, nos héros donnent l'impression de peser 2 tonnes et leurs mouvements de combats restent assez mous. Oui, il s'agit d'un jeu sur une console portable mais sur les consœurs de salons sortent, quasiment en même temps, les nerveux Devil May Cry et God of War: Ascension, la comparaison fâcheuse est alors tentante. Contrairement aux décors, les combats souffrent ainsi d'un manque de finitions. Par exemple, les «finish moves» sont classieux, mais laissent le héros vulnérable à la prochaine attaque pendant l'animation.

Certains ennemis plus impressionnants cassent la routine... et des vertèbres si on ne fait pas attention.
Au final, c'est une demi-teinte qui reste, comme si les développeurs espagnols de MercurySteam étaient un peu passé à côté du potentiel de la saga en proposant une aventure agréable et alléchante mais trop linéaire, trop courte – une petite dizaine d'heure – accompagnée d'un scénario qui ne sort jamais des sentiers battus. Dommage... peut être qu'avec du sirop grenadine?...

Note: 5 gousses d'ail sur 10

Niels

mercredi 13 mars 2013

A en tomber raide... (Tomb Raider, PS3, XBox 360)

Ce jeu de mot douteux nous poursuit depuis 1996, date de la sortie du premier Tomb Raider. Au fil des ans, un mythe s’est construit autour de celle qui est devenu une icône culturelle. Cet univers s’est élargi par des passages au cinéma et à la bande dessinée, entre autres et de régulières apparitions plus ou moins heureuse dans le panorama des jeux vidéo. C’est un nouveau départ qui nous est proposé aujourd’hui: la première aventure de la toute jeune Lara.


La relance de cette licence s’annonce paradisiaque: un navire scientifique fait route à travers le Pacifique, transportant des archéologues à la recherche d’une antique cité japonaise disparue. Parmi eux, se trouvent Ms. Croft, étudiante talentueuse et enthousiaste. Malheureusement, une tempête entraînera le naufrage du bateau et obligera son équipage à survivre sur une île hostile. Le joueur accompagne alors Lara dans un éprouvant parcours du combattant, dont l’issue sera l’avènement de la plus téméraire des pilleuses de tombes. L’esprit de survie se trouve donc au centre de cette aventure où tout est agencé pour que le joueur prenne conscience de la fragilité de l’héroïne. Rarement le sentiment de compassion n’aura été aussi exacerbé dans un jeu. L’île regorge de dangers de toutes sortes, mais elle possède également une histoire, dévoilée petit à petit au travers de notes ou documents éparpillés par d’anciens naufragés, conférant ainsi un côté à la fois oppressant, intriguant et mystique, à l’atmosphère ambiante. Le tout est soutenu par une réalisation qui lorgne fortement vers les films d’action. On reprochera alors le manque d’interactivité de certaines scènes qui nous cantonnent dans un rôle de spectateur. En parlant de l’aspect cinématographique, le doublage des personnages est plutôt convaincant, la voix de Lara collant bien au personnage. 
Ajoutons encore à cela des graphismes et une animation soignée et nous tenons l’un des grands titres de ce premier trimestre.

Des éclairages dynamiques impressionnants. Le feu occupe une place cruciale dans la survie
A l’heure de si nombreuses suites et reprises de licences à succès, ce nouveau Tomb Raider démontre que l’on peut faire du neuf avec du vieux, sans sombrer dans la pâle copie. Les énigmes sont moins retors et les phases d’exploration de temples plus discrètes que dans les épisodes précédents, mais il s’agit indéniablement d’un excellent jeu d’aventure amenant une vision novatrice d’un personnage culte.

"Dépaysement assuré" avait garanti l'agence de voyage...


Note: 9 Indiana Lost sur 10

Lionel & Niels



mercredi 27 février 2013

Le téléphone pleure (Devil May Cry, PS3)


"Salut c'est Dante. Souviens toi, on s'était vu à la GamesCom 2012 et tu ne m'as jamais rappelé. Pourtant on s'était bien amusé, non?"

C'est vrai, ce DMC: Devil May Cry m'avait fait une très bonne impression lors de sa présentation à la GamesCom et depuis... j'avoue qu'il m'était complétement sorti de la tête. Le voir débarquer fut donc une excellente surprise. Il est l'heure de voir si cette aventure d'un jour à Cologne peut devenir une histoire à plus long terme.


  
Une fois n'est pas coutume, commençons par la musique: Merci, un grand MERCI! Enfin du metal dans un jeu vidéo! Je n'avais plus ressenti cette puissance depuis Prince of Persia 2 - L'âme du guerrier dans lequel le "I stand alone" de Godsmack venait souligner les apparitions du monstrueux Dahaka. Ici, la bande originale est signée par le groupe norvégien Combichrist qui a su apporter une force et un dynamisme aux scènes d'actions.

Une patte graphique et un style très particulier, mes yeux aiment!
Ce reboot de la saga Devil May Cry avait fait couler beaucoup d'encre avant même sa sortie mais ce beat'em all impose, au final, un univers visuel séduisant. On y incarne le jeune Dante, tête à claques de son état, qui va se découvrir un destin lié au monde des anges et des démons. 
Rarement l'expression "défaire ses ennemis" n'aura autant pris son sens puisque nous aurons tout loisir de hacher menu le bestiaire démoniaque à l'aide d'épée, faux, hache, etc. La prise en main se fait rapidement et les combos sont plutôt faciles à enchainer. La jouabilité souffre un peu de phases de sauts poussifs et de changements de cibles intempestifs en plein combat mais le tout reste très fluide. Une mention spéciale à la justification du double saut: le menu explique que Dante fait apparaître une plateforme démoniaque (sic) pour se propulser plus haut... auto-dérision à peine masquée.

Oui, Dante est un poseur. Plus les combos sont impressionnants, plus ils rapportent de points.
On peut sentir quelques inspirations de Matrix ou Constantine dans le scénario qui se laisse suivre avec plaisir et c'est définitivement l'ambiance glauque, crade, voir vulgaire de ce titre qui en fait sa force. Bien sûr, Dante énerve, avec ses petits airs minauds mais quel plaisir de le détester! Cela ne fait que renforcer son caractère et représente la pièce centrale de cette toile colorée.

Je vais donc rappeler, ce Mr. Dante, lui dire que je regrette cette période de silence et que je ne le quitterai plus jamais.... "Allô? Lara Croft?... Ah oui ,je me souviens de vous..."

Note: 9 prince des ténèbres sur 10




mercredi 13 février 2013

À Buchs Chez ABC

ABC Software, l’un des plus gros distributeurs suisse, nous a convié à Buchs, en campagne st-galloise, pour découvrir les sorties du premier trimestre 2013. Nous avons pu mettre nos petits doigts dodus sur des versions quasiment définitives de jeux Capcom et Electronic Arts. Voici nos premières réactions, à chaud, dans le train du retour.


Figurez-vous qu'il faut trois heures et demie pour aller à Buchs, ce qui nous a laissé bien assez de temps pour débattre de nos impressions respectives. Sim City nous aura sans doute le plus enthousiasmé. Le bestiau s'est prêté à notre inexpérience avec une grande souplesse. Son interface étonnement épurée est extrêmement bien pensée. Niels résumera brillement la situation ainsi: "C'est un peu comme vivre dans un tableau Excel". En effet, des filtres, permettantd’afficher toutes sortes d’informations utiles à un bon maire en herbe, peuvent être affichés à tout moment. Pour ne rien gâcher, le jeu est agréablement emballé par des graphismes chatoyants et soutenus par une musique relaxante.



Un des niveau testé présentait un adversaire de taille...


Au chapitre des bonnes nouvelles, se trouve Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 3 (santé!). Le manga fétiche des adolescents se fait plus impressionnant que jamais dans cette adaptation vidéoludique. Cyber Connect, studio à l'origine de la série, maitrise toujours avec autant de brio le cell shading (technique d'application en 3D d'un rendu de bande dessinée). Le jeu en est presque plus impressionnant que son modèle. Les fans seront ravis d’utiliser plus de 70 personnages pour s'affronter en ligne ou canapé.

Si le jeu de combat, inspiré des héros DC Comics, Injustice et le virage action de Dead Space 3 nous ont parus intéressants, on ne peut pas en dire autant de Lost Planet 3 qui se perd dans un cocktail sans saveur de cinématique interactives un peu molles et de gameplay brouillon déjà trop vu. Sachant qu'il est le seul présenté sans date de sortie, le temps restant sera peut être utilisé à
bonne escient pour une transformation.

Le look des personnages est définitivement et complètement classe!

A notre arrivée en gare de Neuchatel, le bilan était plutôt positif. Sim City à lui seul suffit à compenser ce périlleux voyage dans les contrées lointaines de notre Suisse orientale. Nous étions tout sourire à l'idée de le retrouver début mars pour une critique dans les règles.

mardi 12 février 2013

Là tu m'vois, là tu m'vois plus, là tu m'vois un ptit peu, là tu m'vois plus (Hitman Absolution, XBox 360)


Mince encore un retour de licence.... mais y a de bons souvenirs avec M.47... Allé, hop, en mémoire du bon vieux temps... En plus ça a pas l'air si mal!


A l'heure de la re-sortie de la trilogie précédente en HD*, c'est l'occasion de reparler un peu du crû 2012. Au delà d'un simple lifting, on sent une volonté de conquérir de nouveaux adeptes tout en flattant les baroudeurs vétérans mais même le vieux singe peut être surpris par une grimace quand il a oublié comment les faire! Derrière cette phrase qui m'impressionne moi-même se cache un sentiment de surprise: "Damn' que c'est bon de réfléchir dans un jeu!".
A force de manger des kilomètre de FPS fadasse et d’enchainer les défaites sur League of Legends, on en vient à oublier qu'un jeu vidéo peut être autre chose qu'appuyer frénétiquement sur des boutons. OK, Hitman Absolution n'est pas exhaustif dans le genre, mais les différents choix qui nous sont offerts au cours des missions font l'effet d'une bouffée d'air frais!

Différents costumes permettent de passer plus ou moins inaperçus
On se retrouve donc dans la peau de notre assassin chauve préféré (2012 aura vraiment été l'année du jeu d'assassins...), affrontant l'agence qui l’employait, dans le but de protéger une petite fille. Et là, direct, vous me dites: "Luc Besson!". Oui, le scénario donne l'impression d'avoir été pensé écrit
pondu par le papa du Transporteur et Square Enix a su l'enrober du manichéisme qui lui sied si bien. TOI - Méchant, MOI - Gentil, accentuant ainsi bien les côtés caricaturaux de chaque bords pour qu'aucun doute ne soit possible. Mais tant pis, j'ai envie de dire!

On peut aussi jouer bourrin... si on a rien compris au jeu...
Une fois les premières vagues informations transmises, à nous de trouver le chemin qui nous convient le mieux, chacun permettant de débloquer différents succès et récompenses. D'habitude je ne suis pas pro-rejouabilité mais ici le chargement au checkpoint est fréquent lorsque que notre discrétion aura fait défaut. De plus, un système de points permet de se comparer en tout temps avec ses amis, la moyenne nationale et internationale. N'est-ce pas que ça titille de faire mieux que les autres?

Ajoutons à cela la possibilité de modifier les paramètres de difficultés de manière très exigeante, une réalisation qui en jette et une animation des personnages et des environnements riche et dynamique, il ne reste plus grand chose à critiquer! Bon juste le fait que ce soit encore une suite, parce que je suis d'humeur...assassine ... un tout petit peu.


8 Kojak sur 10

* Silent Assassin, Contracts et Blood Money