mercredi 27 mars 2013

Being a vampire sucks / Être un vampire, ça suce. (Castlevania - Lords of Shadow: Mirror of Fate, 3DS)

Castlevania fait parti de mes premiers souvenirs Nintendo, lorsque l'on buvait du sirop en jouant à la NES. Bien des années plus tard, la famille Belmont n'a toujours pas fini d'en découdre avec le prince des ténèbres: Dracula en personne. Ce nouvel épisode apporte t-il de nouvelles couleurs à cette saga mythique?


 Parce que mes souvenirs de la NES sont plutôt colorés, un peu comme le sirop d'ailleurs. Grenadine le sirop, donc forcément une couleur qui attire les suceurs de sang! Ils seront nombreux dans ce Castlevania: Lords of Shadows – Mirror of Fate, accompagnés de zombies, démons, succubes, squelettes, à se dresser sur le chemin des trois personnages que nous incarnons: Simon Belmont, son père Trevor et un vampire du nom d'Alucard.

Même pas peur, j'ai mon fouet.
Après un épisode plus qu'acclamé en 2010, celui-ci sert de trait d'union avec la suite (Castlevania: Lords of Shadows 2), prévue pour cette année également. Cette incartade sur console portable a le mérite de nous offrir une toile de fonds remarquable. Les décors, travaillés dans un style gothique angoissant, sont renversants. J'imagine aisément, quelques années plus tard, une certaine Umbrella Corporation décider d'installer un laboratoire secret dans ce château! Un mélange judicieux de 2D et de 3D constitue un environnement dynamique dans lequel évolue des personnages au style convaincant.

Malheureusement, l'animation reste un peu pataude, nos héros donnent l'impression de peser 2 tonnes et leurs mouvements de combats restent assez mous. Oui, il s'agit d'un jeu sur une console portable mais sur les consœurs de salons sortent, quasiment en même temps, les nerveux Devil May Cry et God of War: Ascension, la comparaison fâcheuse est alors tentante. Contrairement aux décors, les combats souffrent ainsi d'un manque de finitions. Par exemple, les «finish moves» sont classieux, mais laissent le héros vulnérable à la prochaine attaque pendant l'animation.

Certains ennemis plus impressionnants cassent la routine... et des vertèbres si on ne fait pas attention.
Au final, c'est une demi-teinte qui reste, comme si les développeurs espagnols de MercurySteam étaient un peu passé à côté du potentiel de la saga en proposant une aventure agréable et alléchante mais trop linéaire, trop courte – une petite dizaine d'heure – accompagnée d'un scénario qui ne sort jamais des sentiers battus. Dommage... peut être qu'avec du sirop grenadine?...

Note: 5 gousses d'ail sur 10

Niels

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