L’effervescence
du salon E3 à Los Angeles à peine retombée, trève de galéjade et concentrons
plutôt sur les jeux actuels qui n’ont pas dit leur dernier mot. Si les
premières image dévoilée lors de ce grand rassemblement mondial dédié aux jeux
vidéo nous ont permis de voir à quelle qualité graphique nous allons nous
frotter en 2014, force est de constater que la Playstation 3 tient encore la
barre avec des jeux comme Last of us.
Ellie n’est pas qu’un boulet, elle sait se rendre utile. |
C’est une sacrée claque visuelle que nous a
le mis dernier né des studio Naughty Dog, fiers géniteurs de la saga Uncharted. Le lien de parenté est
d’ailleurs assez évident, que ce soit dans la manière de nous amener à vivre
les éléments du scénario, comme dans le design des personnages ou leurs animations.
Joel, notre héros, est un vieux de la vieille à qui on ne la fait pas. Il a
vu l’infection se propager à l’ensemble de l’humanité et fait parti des rares
survivants… d’où le titre du jeu! Il s’est spécilaisé dans la contrebande entre
la zone de quarantaine et l’extérieur. Cette fois, c’est une marchandise toute
particulière qu’il devra acheminer, en la personne de Ellie, jeune fille de 14
ans qui pourrait bien représent le dernier espoir de la race humaine [effet
dramatique]. Le suivi de ce scénario plutô bien ficelé se fait au travers d’un
jeu d’action à la troisième personne. Les scènes d’affrontement angoissantes
avec les infectés courant et hurlant s’alternent avec celles plus stratégiques
d’infiltration et de résolution d’énigme.
Prenez un chewing-gum Émile. |
Il n’est plus nécessaire de répéter que ce
n’est pas parce qu’il est joli qu’un jeu est bon. Les faiblesses de Last of us sont à dénoter du côté de sa
linéarité donnant l’impression d’évoluer uniquement dans des couloirs jonchés
d’événements trop scriptés. L’intelligence artificielle des ennemis n’est pas
catastrophique mais peut donner lieu à des situations plutôt cocasses de gardes
courant face contre le mur derrière lequel nous sommes cachés. Peu de risques
ont été pris dans la préparation de cette recette qui pioche allégrement dans
des mécanismes qui ont maintes fois fait leur preuve et une ambiance qui
rappelle celle d’Half Life 2. Pourtant la sauce prend ! L’ambiance est
suffisament soignée pour nous donner envie de savoir comment se terminera les
peripéties de Joel et Ellie et même le grand retour du soleil ne nous empêchera pas de profiter de ce titre estival.
Oh mais non, c'est tout pété. |
Lionel & Niels