Oui, mon cher Robert, je vous entends bien et c'est le coeur plein d'espoir et d’énergie revendicatrice que je vais vous parler de l'interdiction d'alcool dans les stades... Comment ça FIFA et PES?

Dommage d’ailleurs, car tout n’est pas à jeter dans ce PES, la façon dont sont présentés les rencontres, l’entrée sur le terrain, donnent l’impression de voir un vrai match et les replays de buts s’affichent de manière beaucoup plus dynamique que ceux de FIFA. Pour avoir des replays, il faut avoir pu marquer des buts ! PES se charge de vous filer un coup de main, puisque les tirs sont très (trop) souvent cadrés.
De son côté, FIFA gagne en exigences pour s’approcher nettement plus de la simulation depuis l’édition 2012. Les techniques de basent suffisent toujours pour assurer le minimum syndical lors d’un match entre amis, mais dès que l’on pousse un peu plus loin, il devient nécessaire de maîtriser les contres, les dribbles, etc. La dynamique du jeu est donc soutenue par un moteur physique revu, gérant les collisions entre joueurs, ainsi que la gestion de la balle de manière plus réalistes. Ce revirement en direction de la simulation s’accompagne d’une perte de convivialité : le « match rapide » pour les soirées bières/pizzas se retrouve noyé dans un flot de possibilités de configuration, de gestion et de suivis d’équipe, un peu dommage.
Pour l’anecdote, le mode « PlastationMove » offre une expérience de jeu assez intéressante mais que l’on délaissera pour la méthode classique afin d’assurer plus de précision.
A défaut de notes, je conclurais sur une citation d’un ami ayant joué l’adversaire pour les phases de tests : « Ok pour le test de PES, mais faut juste pas jouer à FIFA avant… C’est un peu comme déguster un vieux Goron rapeux après un bon Humagne ». Santé et à vous les studios !