dimanche 30 septembre 2012

Thomas Was Alone


Thomas c'est de l'amour. De l'amour à tous les étages. Pourtant son apparence ne le laisse en rien présager. Qu'est-ce que toutes ces formes géométriques vont bien pouvoir nous raconter à nous, adeptes d'histoires drôles et bien écrites? C'est un jeu de mathématicien votre truc là, diraient les ignorants. Seulement, un proverbe bien usé l'a déjà démontré maintes fois: "L'habit ne fait pas le moine". Thomas conte l'histoire de carrés et de rectangles aux capacités diverses. Capacités étroitement liées à leur caractère. Chris, un bougon timide et petit, ne saute pas bien haut. Claire, douce héroïne, flotte grâce à son corps dodu. Il en est ainsi de tous les personnages du jeu qui vont se croiser, s'aider, se haïr et, comme promis, s'aimer.
Bien sûr, Thomas ce n'est pas que ça, sinon ce serait un film ou un jeu de David Cage. Thomas, c'est aussi un jeu malin, inspiré de Lost Viking. Toutes ces capacités vont devoir être mélangée à bien pour résoudre les cent niveaux de cette épopée géométrique. Thomas ne s'attarde jamais trop sur un concept, à peine le temps de le saisir qu'il va nous pousser à penser plus loin, à mélanger, à tordre, à renverser. Mais pourquoi me demanderez-vous? Mais par amour pardi! Parce que tout au long de ce gameplay finement ciselé se raconte une histoire, une histoire de jeux-vidéo, de celle qui parle avec des mots mais encore plus sans. Thomas, contrairement à tant d'autres, a compris le jeux-vidéo. Aimez-le, vous verrez.