mardi 30 juillet 2013

Une souris et un homme (Kone pure, Roccat)

La marque Roccat c'est un peu comme les Power Rangers. Déjà on trouve leurs produits dans une multitude de coloris bien flashys, mais en plus ils misent beaucoup sur la combinaison des pouvoirs pour fabriquer l'arme ultime. 

MEGAZORD EN AVANT!







Donc après avoir testé le clavier correct Isku FX, il est temps de lui adjoindre l'élégante souris que voilà. Je pourrais l'attraper par la queue et la montrer à ces messieurs, mais figurez vous qu'elle n'est pas verte. Donc je vais plutôt me contenter de l'empoigner à pleine main et de voir ce qu'elle a dans le ventre. 

De bonne facture que ce mulot. L'aspect - et la sensation au toucher - très plastique rebute un peu mais on s'y fait vite. Les déplacements sont fluides et la disposition des boutons très ergonomique... si on a des petites mains! J'utilise alors clairement ces mains pour applaudir, car les joueurs qui n'ont pas des immenses paluches pleines de doigts seront enfin à leur aise! ...oui c'est mon cas. 

Lors du test du clavier j'avais été déçu par la technologie Talk. Censée amener une dimension dynamique à l'éclairage du clavier en fonction des situations en jeu, elle ne marchait pas du tout. J'avais donc beaucoup d'espoir en combinant la souris pourvue du même système! Malheureusement, sans plus de succès. On peut, effectivement, choisir de quelle couleur la Kone Pure s'illuminera, mais cela restte du gadget puisque ça n'apporte rien en jeu et qu'on ne le voit plus une fois la main posé dessus. 
Un gros bémol donc au niveau de la communication de Roccat. L'emballage de la souris indique clairement, de manière pimpante, que la technologie Talk est à notre portée et que ça va être tip top super mais en se rendant sur le site web, on y découvre que c'est le modèle Kone[+] qui permet en réalité ces fonctionalité. Pas très clair tout ça.

Plus d'excuses pour rater les headshots.
Bon après ce petit coup de gueule, je me calme et j'apprécie. Les multiples réglages à disposition permettent de configurer l'engin dans tous les sens: nombre de DPI pour des déplacements sous stéroïdes, 7 boutons customisables à volonté, la possibilité de basculer entre plusieurs profils ou de lancer un compte à rebours auditif pendant une partie (pratique pour être averti lorsqu'un sort a fini de se charger) et même des "succès" à obtenir (cliquer très vite, ou un certain nombre de fois, etc). On est joueur ou on ne l'est pas. Il est aussi possible de combiner clavier et souris (quand même!) pour préparer des macros complètes.

Plusieurs profils à disposition qui peuvent être
transportés dans la mémoire interne.
Passons la communication un peu foireuse de Roccat et après avoir trempé la souris bleue dans l'eau et dans l'huile, on obtient un périphérique très agréable pour le joueur lambda comme pour le maniaque exigeant qui soignera ses réglages aux petits oignons. C'est bon la souris aux oignons?


Niels






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