mercredi 19 juin 2013

Les derniers seront les premiers... (Last of Us, Playstation 3)

L’effervescence du salon E3 à Los Angeles à peine retombée, trève de galéjade et concentrons plutôt sur les jeux actuels qui n’ont pas dit leur dernier mot. Si les premières image dévoilée lors de ce grand rassemblement mondial dédié aux jeux vidéo nous ont permis de voir à quelle qualité graphique nous allons nous frotter en 2014, force est de constater que la Playstation 3 tient encore la barre avec des jeux comme Last of us.

Ellie n’est pas qu’un boulet, elle sait se rendre utile.
 C’est une sacrée claque visuelle que nous a le mis dernier né des studio Naughty Dog, fiers géniteurs de la saga Uncharted. Le lien de parenté est d’ailleurs assez évident, que ce soit dans la manière de nous amener à vivre les éléments du scénario, comme dans le design des personnages ou leurs animations. Joel, notre héros, est un vieux de la vieille à qui on ne la fait pas. Il a vu l’infection se propager à l’ensemble de l’humanité et fait parti des rares survivants… d’où le titre du jeu! Il s’est spécilaisé dans la contrebande entre la zone de quarantaine et l’extérieur. Cette fois, c’est une marchandise toute particulière qu’il devra acheminer, en la personne de Ellie, jeune fille de 14 ans qui pourrait bien représent le dernier espoir de la race humaine [effet dramatique]. Le suivi de ce scénario plutô bien ficelé se fait au travers d’un jeu d’action à la troisième personne. Les scènes d’affrontement angoissantes avec les infectés courant et hurlant s’alternent avec celles plus stratégiques d’infiltration et de résolution d’énigme.

Prenez un chewing-gum Émile.
Il n’est plus nécessaire de répéter que ce n’est pas parce qu’il est joli qu’un jeu est bon. Les faiblesses de Last of us sont à dénoter du côté de sa linéarité donnant l’impression d’évoluer uniquement dans des couloirs jonchés d’événements trop scriptés. L’intelligence artificielle des ennemis n’est pas catastrophique mais peut donner lieu à des situations plutôt cocasses de gardes courant face contre le mur derrière lequel nous sommes cachés. Peu de risques ont été pris dans la préparation de cette recette qui pioche allégrement dans des mécanismes qui ont maintes fois fait leur preuve et une ambiance qui rappelle celle d’Half Life 2. Pourtant la sauce prend ! L’ambiance est suffisament soignée pour nous donner envie de savoir comment se terminera les peripéties de Joel et Ellie et même le grand retour du soleil ne nous empêchera pas de profiter de ce titre estival.

Oh mais non, c'est tout pété.
Note: 8.5 bandages sur 10


Lionel & Niels


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